Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 13 novembre 2021—(Ndjoni Sango) : La cohésion sociale, comme figure de stabilité pour une nation conflictuelle, est l’une des conditions sine-qua non pour le retour de la paix durable. A l’exemple de la RCA, le Rwanda a aussi vécu longtemps dans des conflits militaro-politiques et religieux entre les ethnies, avant de parvenir à la paix durable tant attendue.
En République centrafricaine, les hommes politiques assoiffés de pouvoir, sont à l’origine de tous les évènements sombres qui ont occasionné les multiples crises militaro-politiques. Ils ont occasionné des crises politico-armées dont ils sont à l’origine de cette dégradation environnementale et ont déchiré le tissu économique entretemps.
Ces crises ont traîné la communauté chrétienne et musulmane dans une guerre civile sans fin qui jusqu’alors, les cicatrices inoubliables et autres malheurs douloureux demeurent encore dans les cœurs de certains citoyens qui sont victimes de leur manipulation et barbarie dont ils sont les seuls bénéficiaires.
Pendant ces crises, le pays de ZoKweZo, a connu ce qu’on appelle les garants et facilitateurs de la paix qui sont des bailleurs financiers et autres partenaires transformés en sapeurs pompier pour venir éteindre le feu qu’ils ont eux-mêmes allumé.
Ce petit pays au cœur du continent africain, a connu plusieurs dialogues et accords de paix pour qu’elle puisse connaître aujourd’hui une stabilité fragile à cause des groupes armés qui continuent de semer la terreur contre les populations civiles qui se trouvent dans les périphéries de la République centrafricaine.
Si aujourd’hui le Kigali a connu une paix durable c’est grâce à l’effort de tous les Rwandais et non des étrangers. Grâce à cette prise de conscience, les deux communautés qui étaient en guerre Hutu et les Tutsis sont redevenues des frères unis comme la langue et les dents. Le peuple centrafricain doit faire autant pour qu’enfin la RCA puisse redevenir un pays où règne la paix définitive.
Certaines filles et fils du pays ont désarmé leur cœur pour cultiver la cohésion sociale. Grâce à cette bonne initiative, les deux communautés peuvent fréquenter des lieux qui étaient considérés comme un couloir de la mort à l’exemple de PK5, Boy-rabe, Boeing et autres.
Pour qu’il y ait le développement dans un pays, il va falloir qu’il y ait la paix, la prise de conscience. Ensemble cultivons la cohésion sociale pour que règne la réconciliation et la paix durable longtemps souhaitée par les centrafricains tout entier.