Par Thomas KOSSI
Bangui 18 novembre 2021—(Ndjoni Sango): L’école qui ouvre ses portes pour la population doit galvaniser toutes les filles, femmes, tous les garçons et hommes de Centrafrique. Avec la population dont l’effectif monte en flèche, les enfants du pays dont on attend beaucoup d’eux, ont à grandir en nombre de formés. Les ressortissants de la RCA auront ainsi compris que tous, sans exception, que cette mission concerne chacune, chacun d’entre eux ?
Ces derniers jours, l’on ne peut cesser de faire allusion à l’école et ses avantages. Ils sont multiples en ce qui concerne surtout les maladies. C’est alors que dans les hôpitaux du pays, les médecins formés à l’université de Bangui, œuvrent pour sauver leurs compatriotes.
Cependant, le malheur vient du fait que les voir au travail, donne de la fièvre. Parce que tous les patients qui passent les consulter, ne sont pas reçus comme ils le veulent. Des petits jeux se mènent et il faut attendre toute une journée pour se faire enregistrer. Et que faire de la loi d’Hippocrate ?
C’est vrai que la maladie tue. Mais la prestation de ceux qui ont appris à soigner cause un grand tort à nous qui allions les voir. Même les agonisants ! Ces citoyens formés, après avoir fait le serment d’un scientifique de renom, rien ne les empêche de se faire voir car, ils préfèrent au plus haut point, leur bureau de soins ouverts à dessein et où les gains sont beaucoup plus attractifs que ce que l’Etat leur alloue, ils y sont à chaque instant. Ne les voit-on pas passer du temps et même plus de temps que l’hôpital national qui les interpelle à n’importe quelle heure de leur compétence ?
L’on va jusqu’à noter cette maladresse qui les ronge à vouloir soigner une connaissance, une vieille amie ou peut-être, si l’argent les attire, un infirmier les toque à le servir avant celui qui meurt parfois.
Le couple de ce lundi dernier a passé la journée entière à l’hôpital de l’Amitié parce qu’il ne pouvait être reçu à temps. Vu qu’il n’y a personne dans son rang pour rendre la monnaie, il a subi le coup. Mais est-ce travailler avec l’Etat qui pense que tous les compatriotes sont solidaires pour s’entraider, alors que le mal viscéral les pousse à ne pas s’aimer comme les enfants d’une même famille ?