EDITORIAL
Par Erick NGABA
Bangui 19 Novembre 2021—(NdjoniSango) : La République centrafricaine tente de se relever après l’avènement de la rébellion CPC à travers plusieurs mécanismes de retour à la stabilité sur l’ensemble du territoire national libéré du joug des groupes armés. Seulement, ces groupes armés à l’occurrence l’UPC du mercenaire Ali Darassa et les 3R de Bobbo refusent d’entendre raison si bien que l’on se pose la question de savoir s’il y a finalement une autre solution finale pour mettre fin aux agitations de ces groupes dirigés par des mercenaires étrangers.
La République centrafricaine qui se renait de ses cendres s’appuie pour plusieurs mécanismes de paix pour tenter de sortir définitivement de conflits armés qui l’ont fragilisé pendant des décennies. Il y a d’abord, l’accord de paix du 6 février, le dialogue républicain, le processus du DDRR, et la feuille de route de Luanda.
Tous ces mécanismes sont en cours de leur mise en œuvre pour permettre au pays de mettre fin à l’instabilité chronique de décennies. Tous les principaux groupes armés sont impliqués dans ce processus de paix à travers des accords et ententes avec le gouvernement.
Mais depuis ces derniers temps, et ceci malgré la déclaration de cessez-le-feu, les groupes armés 3R et UPC mettre des attaques ciblées soit contre les positions de l’armée gouvernementale, soit contre les civils. Tout semble que, ceux deux groupes dirigés par des mercenaires tchadiens, pourtant signataires des accords avec le gouvernement, ne sont pas prêts à cesser aux hostilités.
En dépit de la main tendue du président Touadera aux groupes armés afin de créer un climat sécuritaire apaisé sur l’ensemble du territoire centrafricain, ceux deux groupes armés continuent de multiplier les attaques dans certaines localités du pays où se cachent dans la brousse.
Pour mettre fin à leurs agitations, le gouvernement va-t-il opter pour une solution armée afin de rassurer la population ?
Au cours d’un point de presse à Bangui, le ministre et porte-parole de la Présidence de la République, Albert Yaloké Mkpème, a déclaré que le cessez-le-feu unilatéral instauré par le Chef de l’Etat n’empêche pas les opérations militaires contre les groupes armés qui continuent de semer la violence.
La population dans les localités affectées par l’insécurité ne cesse se plaindre des attaques récurrentes des rebelles notamment de l’UPC au centre-sud et des 3R au nord-ouest de la République centrafricaine. Elle appelle constamment les autorités de Bangui à trouver une solution idoine aux attaques de ces groupes. C’est une préoccupation majeure à laquelle il faut apporter une réponse.