Par Cyrille YAPENDE
Bangui 25 novembre 2021—(Ndjoni Sango) : La mission onusienne en Centrafrique, s’inquiète sur la hausse des violences de droit humain en République centrafricaine ces derniers temps. Dans les données présentées par la Minusca au cours de sa conférence hebdomadaire du 24 novembre 2021, 19 incidents sur plus de quarante victimes et quarante autres cas de violences faites aux enfants.
La recrudescence de la violence armée dans l’arrière-pays de la République centrafricaine, augmente le nombre des cas des violences de droit de l’Homme dans certaines localités où l’instabilité est actuellement grandissante.
Selon les données présentées aux professionnels des médias, la mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA), a enregistré des cas de violences de droit humain perpétrés du 16 au 22 novembre 2021 dont la responsabilité est imputée aux groupes armés actifs dans certaine région du pays.
Selon Vladimir Montéiro, porte-parole de la Minusca, les préfectures les plus touchées sont la Haute-Kotto et l’Ouham-pendé avec en toile de fond, la violation grave des enfants.
« 19 incidents d’abus de violation de droit de l’Homme et du droit international humanitaire pour au moins 37 victimes par rapport à la semaine dernière où il y a une baisse mais au cours des deux derniers mois, la division de droit de l’Homme de la Minusca a noté une hausse concernant la période du 16 au 22 novembre dernier », a déclaré le porte-parole de la Minusca.
Face à la hausse de cette violation, la mission onusienne en Centrafrique condamne les attaques perpétrées par les 3R et l’UPC qui commettent des violations, qui, selon la Minusca, passent sous silence avec notamment, des taxations dans le sud du pays.
Cette violation grave de droit humain intervient dans une période où le Président de la République, Faustin Archange Touadera, a déclaré au mois dernier, un cessez-le-feu unilatéral sur toute l’étendue du territoire national conformément à la feuille de route de Luanda, pour faciliter la préparation du prochain dialogue dit « républicain ».
Nonobstant certains groupes armés, membres de la CPC dont les 3R violent le cessez-le-feu en lançant plusieurs attaques contre les civils et les forces régulières dans le nord-ouest de la République centrafricaine.