Par Marly Pala
Bangui 25 novembre 2021—(Ndjoni Sango) : Les Fauves de Bas-Oubangui de basketball ont quitté Bangui le mardi 23 novembre pour Benguela en Angola afin de prendre part au tournoi qualificatif à la coupe du monde de cette discipline sportive. Mais avec beaucoup de tracasseries de part et d’autres, car certains athlètes n’ont pas pu monter l’avion. Alors, peut-on faire venir quelqu’un pour des formalités et alors lui faire perdre ledit voyage et après qu’il lui aura été dit qu’il n’a pas de billet ?
Depuis le début des préparatifs des Fauves de Bas-Oubangui de basketball jusqu’à leur départ en Angola, de nombreux malentendus sont enregistrés ça et là, du ministère de la jeunesse et sports au bureau fédéral et du staff technique aux athlètes. Ces mésententes ont impacté sur le départ dans le délai de la sélection nationale.
Cela s’explique par le limogeage du DTN par le bureau fédéral, puis contesté par le ministre de tutelle mais aussi, le décaissement en retard et en somme inférieure par rapport au budget prévu des fonds pour le voyage.
Malgré ces multiples tracasseries, l’équipe est parvenue à partir pour participer au tournoi qui se déroulera à partir du 26 novembre dans lequel, la République centrafricaine rencontrera dans le groupe C l’Angola, la Côte d’ivoire et la Guinée. Ce qui est un peu banal dans cette aventure sinon la mésaventure, c’est la désorganisation constatée lors du départ de l’équipe. Car certains des athlètes retenus n’ont pas pu avoir leurs billets pour voyager.
Et ceci à la dernière minute de l’embarquement, lors des formalités à l’aéroport. Etait-ce un refus poli pour les écarter à la dernière minute ? Pourquoi ne leur a-t-on pas prévenus à temps, lors des dernières séances d’entraînement ?
Il faut affirmer que ces genres de faute combien élémentaire sont des pièces à conviction, témoignant des limites d’incapacité de certaines institutions à bien fonctionner pour le développement de la République centrafricaine.
C’est encore avec une tristesse que d’apprendre de quelle manière on envoie nos Fauves « au front » avec des couacs. D’abord il faut relever une chose dans cet article, c’est cette clémence envers les responsables de ces manquements graves, reflets d’une volonté de faire échec à l’équipe nationale en y apportant du désordre. Non, il ne s’agit pas de l’incapacité mais c’est du désordre voulu, résultant d’une pratique mafieuse. Non, il ne s’agit pas non plus de refus poli de dernière minute, c’est organisé, c’est voulu cette substitution des joueurs qualifiés par des fils à papa intrus dans le processus de qualification dont les noms ont remplacé ceux des ayant droit aux billets. Chers journalistes de notre pays il faut l’aider à sortir des pratiques mafieuses de ses dirigeants des sports, rappelez vous de l’histoire de cet athlète olympien, ce boxeur qui avait son accréditation pour prendre part aux JO de Tokyo mais qui n’a pas pu participer, c’est le même style de jeu.
Vous pouvez bien par vos publications avec des analyses sans acrimonie ni complaisance faire changer le cours des choses. Si vous pouvez bien à l’avance commencer par faire des reportages sur les préparatifs et en profiter pour publier les noms des sélectionnés définitifs ça éviterait la manoeuvre des fauteurs de troubles tendant à intervenir « à la dernière minute » comme c’est écrit pour imposer une nouvelle liste de joueurs.De plus, si vous, chroniqueurs sportifs, relevez des problèmes financiers imputés aux responsables et autres dirigeants sportifs, tels que l’affaire de fonds alloués pour une sortie au Rwanda pour le comptes desdits basketteurs, cela susciterait une réaction dans le snes d’une attention toute particulière pour la Fédération de basketball pour éviter d’autres problèmes tels que celui-ci , objet de votre publication.
Donc ce n’est pas une faute élémentaire d’ailleurs c’est ce qui serait à l’origine de cette question de limogeage du DTN Tout ceci aura de graves répercutions sur la participation de nos fauves à ce tournoi et il ne faut pas s’attendre à des résultats probants , et pour motif de crise de confiance tant entre la dtn et certains joueurs dont elle ne se reconnaît pas de leur sélection et donc de leur réelle qualité. Et d’autre part entre cette même dtn et d’autres membres de la délégation. D’où absence d’esprit d’équipe nécessaire pour galvaniser nos joueurs à se surmonter, ayant un esprit patriotique comme ce fut le cas par le passé avec la conquête de Yassitoungou ou bien de celle de Rio où un Bimalé défiait des geants argentins en compagnie de beaucoup de ceux qui ont déjà quitté notre monde à savoir: Ngoko, Gambor, Bimalé, Sangha, Bengué Séréfio J pour ne citer que ceux-là. Mais que fait-on de l’expérimenté Soni Pokomandji un autre héros de Rio? de JP Kota? Faites les entrer dans la scène si l’on a refusé l’offre de Lavodrama!! Nous méritons mieux en Afrique en matière de Basket, depuis que l’Angola nous a détröné suivi de la Côte d’Ivoire, nous aurions pu profitér de cette occasion pour reconquérir notre place.