Rapatriement des biens culturels africains par la France, qu’en est-il de la RCA?

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Centrafrique-Boganda-Ndjoni-Sangoe
Monument à Bangui de Barthélémy Boganda, père de l'indépendance de la République centrafricaine

Par Thomas KOSSI

Bangui 3 décembre 2021—(Ndjoni Sango) : Les nouvelles du monde parlent des efforts qu’entreprend la France de Macron  pour rapatrier les produits artisanaux au Bénin, Togo et en Côte d’Ivoire. Mais qu’en est-il de la RCA dont un homme valeureux, Barthélémy Boganda a été « enlevé », selon les dires des communs des mortels, et de Bokassa?

Barthélémy BOGANDA, un fondateur de la République, régnant dans son pays a disparu si politiquement,  de la main de ses concitoyens. Son nom garde encore tout le privilège parce que bien de contemporains veulent l’imiter comme  dans sa vie. Mais hélas !

Alors, à l’heure où le pays colonisateur lâche les biens pris en un certain temps par la force des colonies, pourquoi vouloir oublier un pays comme la RCA, pourtant trop bien colonisée ?

Comme ceux de l’Afrique de l’ouest sautent de joie en recevant ce qui leur revient comme patrimoine, nous, en Centrafrique, nous continuons à attendre sans succès. Car, on semble nous avoir perdus de vue. Cela veut autant dire que tous  les dossiers de cette triste histoire, nous poussent à tomber dans la poubelle ou le derrière de la vaisselle. Jusqu’à quand cette vilaine attente coûtera aux blessés des héritiers d’un citoyen extraordinaire comme BOGANDA ?

Nous avons compris que le cas du congolais Patrice-Emery LUMUMBA a défrayé la chronique quand les Belges ont permis que l’on parle de lui, bien que déjà  mort. Le constat général  laisse dire qu’il faut 50 ans après le décès d’un individu dans le domaine politique avant que l’on en fasse cas.

Avec BOGANDA, rien ne se dit ni par ceux qui lui en voulaient à mort  ni par ses pauvres parents qui ont  appris à lire, écrire et compter. Toutefois, ils gardent encore espoir, parce qu’il n’y a rien de cacher sur cette terre.

Ramenons dans son pays natal Barthélémy BOGANDA et l’allégresse sera à son comble, que de ne rien entreprendre. Que la France traite ses colonisés sur la même longueur d’onde que de chercher à les brimer au contraire. Ne serons-nous pas pour la connaissance de la  vérité ici-bas  que de vouloir jouer au petit poussin ignare ?

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