Par Thomas KOSSI
Bangui 9 décembre 2021—(Ndjoni Sango) : La rentrée académique a eu lieu en République centrafricaine. Le malheur pourtant, c’est le cri de détresse qui arrive de partout comme si les enseignants ne sont pas intégrés dans la fonction publique. Qu’est-ce à dire pour ce désordre national ?
Les localités de la Nanga-Boguila et Kouango entre autres, sont les coins qui peinent à se lamenter de manque d’instituteurs, de professeurs, devant aider leurs nombreux enfants pour un lendemain meilleur.
A longueur de journée, le ministère de l’éducation ne manque de donner une liste grandiose des enseignants qui doivent aller partout faire leur devoir de citoyens. Mais que se passe-t-il si après 63ans d’indépendance, la RCA parle encore de manque troublant d’encadreurs dans ce sens ?
Or, l’éducation nationale dans les pays en développement, passe avant bien de choses en ce qui concerne les matières premières. Mais il est déshonorant que dans ce pays-ci, l’absence des enseignants fait encore écho sur le continent qui se met au rang de bien-être, de la joie des enfants de la contrée. Parce que l’école dont on en parle tant, mérite que tout le monde se mette au pas de le booster au plafond de la toiture. Il a son mot à dire quand il le faut. C’est pourquoi, que les uns et les autres se forcent physiquement et intellectuellement pour son vif succès.
Comme on le fait pour les forces de défense, que le maître ou le professeur qui ne veut pas regagner son poste d’enseignement, prenne le Code 75 et le problème ne sera point suivi ni de i ni de a. Car le Centrafrique est le jardin où, du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, chaque autochtone doit se faire couler de la forte salive pour que les belles fleurs fleurissent pour la suffisance nourricière !
En étant un intelligent-dictateur dans les prises de position, surtout en ce qui concerne la parfaite solution d’aisance des frères, sœurs et autres pour leur lendemain, ne sauront-ils pas dire oui pour le rythme dont on a pris l’engagement de choisir ? C’est de ce fait que l’école au pays connaîtra une voie loyale. Ne dit-on pas que manger l’omelette mérite que l’œuf soit travaillé au préalable ?