Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 27 décembre 2021—(Ndjoni Sango) : Durant les 2 jours de forum organisé par l’ONG URU, autour du thème « Actions des jeunes pour la paix en Centrafrique » avec les jeunes leaders, l’AJFEC dirigée par Estimée Placidie Réné Nzapa, a brillement débattu la thématique sur les perspectives d’avenir liées à l’autonomisation des jeunes filles centrafricaines. Qu’en sera-t-il pour l’avenir ?
L’Association des jeunes filles émergentes de Centrafrique (AJFEC), fait partie des structures ayant pris part au moment d’échange et de partage organisé par l’ONG nationale URU qui œuvre pour la promotion du leadership de la jeunesse centrafricaine. Cette structure composée de jeunes filles visionnaires et détentrices de projets, œuvre dans l’autonomisation de la femme en République centrafricaine.
«Au cours de ce débat, l’occasion m’a été donné pour débattre de la thématique sur le leadership féminin à travers les constats, les défis et opportunités au sein de la société centrafricaine. Grâce à ce forum, j’ai eu à partager des actions qu’on n’a réalisé avec ces participants, afin qu’ils puissent prendre goût de l’entreprenariat qui est un facteur clé de lutte contre le chômage dans notre pays », a fait savoir Estimée Placide Réné Nzapa, Coordonnatrice de l’AJFEC.
«La jeunesse centrafricaine est, non seulement l’avenir du pays, mais plutôt, le présent. En tant que femme leader d’une organisation, on a encore beaucoup de défis et des difficultés qui nous attendent. C’est pourquoi, il va falloir qu’on se réunisse en groupe pour mettre en valeur ce qu’on sait faire, car l’union fait la force, et ensemble, on fera mieux. Une fille doit aussi s’affirmer, avoir une vision de la vie afin d’impacter positivement pour l’avancée de son pays et être autonome sans pour autant attendre tout le temps la main de son conjoint », a-t-elle souhaité.
Le leadership féminin est peu connu par la société centrafricaine. Pour cela, il va falloir sensibiliser la jeunesse centrafricaine sur le bien fondé de l’entreprenariat. Créer également des centres d’écoute et des moments de partage pour que certaines filles et femmes qui ignorent encore ce secteur, puissent s’intéresser à ce que font les autres filles et femmes pour l’autonomisation de la femme.
