CAN 2021: que veut le public face à son sport réconfortant?

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le public footballistique camerounais

Par Thomas KOSSI

Bangui 27 décembre 2021—(Ndjoni  Sango): Bientôt la CAN 2022 qui fait beaucoup le continent. De nombreux pays enverront leurs équipes représentatives de football dont certaines en sont les habituées d’une part. Ceux qui, d’autre part, arrivent pour faire leurs premiers pas. Les derniers viennent, parce que qualifiés, elles ont à participer. Que pense le peuple centrafricain jamais bénis par une issue favorable ?

Ce sera un grand rendez-vous de choix. Tant, dès le départ, les chroniqueurs sportifs vont  apporter  leur appréciation.  Des nations qui se présenteront ces prochains jours au Cameroun,  nombreux sont ceux qui repartiront à la fin du tournoi au-dessus de la joie. Pour d’autres, l’on pourrait noter, peut  mieux faire si…

Enfin, ceux que la chance du football moins favorable n’a pas guidés, se précipiteront à rentrer les premiers au bercail. Est-ce que ces faits pourraient dérégler la compréhension, la position des uns et autres sur le sport en général et le football en particulier ?

Faisons malgré tout un petit calcul qui aiderait à pérenniser le courage devant soutenir le sport. Il est venu, il s’installe et il aura le temps de grandir encore. C’est exactement comme le peuple. Celui-ci a son passé, le présent et l’avenir. Ce qui veut dire que le calme sportif, autant mieux le sauvegarder et un beau matin, quand le trophée suprême sera arraché, les rancunes d’il y a, les rancœurs de peu de moments, vont s’éteindre, et rien que la gloire par le prix arraché fera le centuple bonheur.

Le public national ne peut que  croître en fanatique de tout sport, car personne ne sait à jamais, quand l’étoile brillera sur la toiture. Et un par exemple YASSITOUNGOU qui a mis les 623.000 km² en émoi ?

De tout ce qui se dit et pense, il faut une nation qui supporte ce qu’elle veut. Puisque tant aimer, c’est y donner de tout. En parler seulement, ne fait pas le poids. Alors que s’y verser outrancièrement, voilà le secret qui prédomine des médailles, récompenses et autres appréciations des amoureux du ballon rond. Ceux-là ont les atouts financiers.

Le public centrafricain se dit, faille-t-il laisser le football se jouer à longueur de l’année ? C’est vrai. Car le rendement n’est point ce que l’on attend. Mais aucun démon ne doive se permettre de couper avec le football roi qui se pratique sur n’importe quel continent. Tant, quelle que soit la durée de la nuit, le jour apparaîtra. Peut-on y croire un bout de chemin ?

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