Par Kizer MAÏDOU
Bangui 29 Décembre 2021—(Ndjoni Sango) : Dans sa 4ème édition du rapport sur la situation économique en République centrafricaine, la Banque Mondiale a identifié des opportunités et proposé des recommandations permettant à la République centrafricaine d’accélérer l’accumulation du capital humain. Parmi ces recommandations, la RCA doit favoriser l’autonomie des femmes et des filles pour accélérer la transition démographique.
Dans ce rapport, l’institution bancaire mentionne que le pays doit développer une politique à rendre la femme et fille autonomes pour amorcer une transition démographique.
Notamment, à travers la scolarisation des filles centrafricaines et la lutte contre les mariages et les grossesses précoces mentionne le rapport dans les 6 principales recommandations visant a accélérer l’accumulation du capital humain :
« La transition de la fécondité fait partie des déterminants des résultats en terme de capital humain. En moyenne, les familles nombreuses investissent moins dans chacun de leurs enfants, signe d’un arbitrage entre quantité et qualité. La RCA doit favoriser l’autonomisation des femmes et des filles pour accélérer la transition démographique en maintenant les filles à l’école, en luttant contre les mariages et les grossesses précoces, en améliorant l’accès à la planification familiale et réduisant la mortalité infantile ».
Selon la Banque Mondiale, si la République centrafricaine accroît son niveau de capital humain, la population active peut devenir plus productive flexible et innovante. Au centre de ce processus, c’est la femme et les filles pour un changement progressif et structurel de la composition de la population, pour favoriser une baisse régulière et soutenue des taux de natalité et de mortalité.
Si la République centrafricaine développe cette politique d’autonomisation, elle aura la possibilité de diminuer la tendance avec des valeurs inferieures à travers la scolarisation des filles et l’autonomisation de la femme centrafricaine. Si une femme est autonome, cela contribue a ralentir le taux de fécondité.
Il faut préciser alors que la croissance rapide démographique est associée à des niveaux de vie inférieurs, notamment, lorsque la croissance économique et la capacité à investir d’un pays dans le capital humain restent faibles.