Désenchantement: à qui Meckassoua a-t-il réellement formulé ses vœux de nouvel an?

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Abdou Karim Meckassoua, ancien président de l'Assemblée nationale et leader du parti Chemin de l'espérance @crédit photo Erick Ngaba

Bangui 4 Janvier 2022—(Ndjoni Sango) : Ce « witz », terme freudien qui joue sur la consonance d’un mot contre celui de l’auteur, vise à démentir les allégations illusionnistes d’Abdou Karim Meckassoua, homme politique centrafricain impopulaire (3,21%  à la présidentielle de 2015), contenues dans son message biaisé de vœux de nouvel an à un certain ‘’peuple centrafricain’’.

Evidemment, entre autres, Monsieur Abdou Karim Meckassoua a écrit ceci : « 2021 aura été une nouvelle année de détresse du peuple centrafricain. Mais jusqu’à quand devrons-nous encore souffrir autant ? Jusqu’à quand devrons-nous encore supporter de voir notre pays bien aimé être pillé par des oiseaux de proie, des rapaces, et voir nos enfants se faire tuer dans des combats sans fin et sans merci, dans l’indifférence de ceux qui sont censés nous protéger ? Il ne fait aucun doute que le seul objectif de Faustin Archange Touadera est de se maintenir  au pouvoir…ce roi qui n’est plus guère qu’une marionnette…Il n’est plus digne de gouverner… Les vœux que je voudrais formuler c’est à vous qui êtes reclus dans les souffrances qui vous sont imposées… déplacés internes ou réfugiés… Faustin Archange Touadera n’a plus la réalité du pouvoir, il n’a plus que les apparences…Il a cédé le sort de la République centrafricaine à un groupe de mercenaires, de paramilitaires qui étendent leurs racines vénéneuses au-delà de nos frontières, jusque vers des pays amis afin de les déstabiliser… »

En effet, le plus fugace des anciens présidents de l’Assemblée nationale du Centrafrique (06 mai 2016 au 26 octobre 2018) a saisi l’opportunité que lui offre la fin d’année pour dépeindre l’image de la République et orienter son message vers une cible bien précise qui N’EST PAS LE PEUPLE CENTRAFRICAIN. Oui, il a adressé son message à un groupe d’individus déboussolés, égarés et abandonnés à eux-mêmes ; des individus prêts à lui jeter l’éponge dans la figure pour revenir dans la République.

Meckassoua serait embarrassé suite à l’éclatement et l’effondrement des moyens de pressions politiques que sont les « groupes armés ». Un abattement presque total dû à la réussite des opérations conjointes et musclées des Forces républicaines avec leurs alliés russes et rwandais.

Face à l’évidence de l’échec, le rapport de force est imposant sur le terrain, un nombre non négligeable des combattants de l’UPC ont fait, décembre dernier, volontairement le choix de renoncer à la lutte suicidaire pour jouir de la vie normale, notamment des retombées des actions concrètes du Président Faustin Archange TOUADERA.

La reddition raisonnée, objective et rationnelle de ces combattants a eu un effet dévastateur dans le camp des marchands d’illusion et d’horreur réunis en association des malfaiteurs. Leur ultime objectif : rendre ingouvernable la République au nom de leurs intérêts égoïstes.

Des vindicatifs politiciens nationaux de très mauvaises réputations, l’ancien Président François Bozizé et l’ancien président de l’Assemblée nationale Abdou Karim Meckassoua, se sont vus obligés de faire des sorties médiatiques la nuit de la Saint Sylvestre pour exprimer leur présence et décourager le peu d’hommes qui leur reste sous la main à ne pas savourer les bienfaits de la République.

Pour pousser le débris d’hommes à s’agiter comme de simples épouvantails afin de lever continuellement des financements destinés à troubler la quiétude du peuple centrafricain, Meckassoua, désormais seul devant la paperasse de son plan tordu de parvenir à une utopique transition politique que lui-même présidera, tente avec affliction extrême de raviver des flammes mourantes : « Moi, je ne renonce pas. Je ne me décourage pas. Je ne me ménage pas ».

Sans faute, un grand nombre au sein de l’UPC et de la CPC (principaux groupes terroristes en faible activité dans le pays) rendra les armes à l’exemple de ceux l’ayant fait le mois dernier. Ils jouissent en retour de l’indulgence du peuple centrafricain et des autorités nationales. Ceux qui ont quitté le bateau de l’illusion sont pris présentement en compte par le Processus du Désarmement, Démobilisation et Réinsertion et Rapatriement (DDR, R).

Contrairement au tableau social peint malicieusement en noir par l’homme politique Abdou Karim Meckassoua, la réalité est bien meilleure actuellement en République centrafricaine où les efforts des autorités en place sont très encourageants.

Au bénéfice du retour progressif de la paix et de la sécurité, de nombreux Centrafricains ont commencé à se lancer dans des projets constructifs pour la République.

La fulgurante montée en puissance des Forces armées centrafricaines (FACA), a favorisé la restauration de l’autorité de l’Etat.

Pour prévenir la mortalité prénatale et infantile dans le pays, les soins de santé sont désormais gratuits pour toute femme enceinte et les enfants de 0 à 5 ans.

Les portes des écoles s’ouvrent et ferment dans le respect du calendrier académique. De nouvelles salles de classes sont construites, des centaines de milliers de tables blancs ont été offerts aux divers établissements scolaires publics. Des centres de formation de jeunes sont construits dans l’ensemble du pays. Plusieurs milliers de diplômés intégrés dans la fonction publique.

En dépit de la suspension des financements extérieurs l’an dernier, le salaire des fonctionnaires de l’Etat, les pensions de retraite et les bourses d’études ont été payés à terme échu. Les conditions de travail de nombreux agents de l’Etat se sont améliorées. Et pour tout couronner, le SMIG et le SMAG sont sensiblement revenus à la hausse.

L’armée, la police et la gendarmerie nationale forment et recrutent annuellement.

Des routes sont construites à Bangui et dans certaines grandes villes du pays.

La fourniture en électricité s’est nettement améliorée dans la capitale centrafricaine et progressivement dans les principales villes de l’intérieur. La majeure partie du peuple centrafricain a accès à l’eau potable.

Des tracteurs et autres engins agricoles sont offerts aux agriculteurs. Grâce au retour progressif de la sécurité dans le pays, les éleveurs font paître leurs bétails sans grande inquiétude.

Bientôt via la fibre optique, la couverture numérique du pays est en bonne voie et sera pleinement assurée. La présidence de CEEAC reviendra à la République en sus de l’ouverture à Bangui du nouveau siège de la Banque centrale (BEAC).

Le Président Faustin Archange Touadera a raison, lorsque qu’il déclare que « La peur a changé de camp ». Elle a changé de camp au profit de la République.

Johnny Yannick Nalimo,

Coordonnateur national de l’Amicale des Communicants Acquis à la République (ACAR).

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