Par Thomas KOSSI
Bangui 6 janvier 2022—(Ndjoni Sango): Les vendeurs d’alcool à domicile ont du pain sur la planche. Quand bien même ils ont des toilettes, les consommateurs préfèrent aller se soulager là où ils veulent. Et le plus souvent, ils mettent à mal la concession d’autrui. Mais pourquoi le Centrafricain ne peut faire preuve de bon élève qui craint son semblable ?
Il y a du désordre dans les quartiers, surtout là où l’alcool coule. Tous ceux qui viennent se mettre à l’aise, ne fût-ce qu’un seul verre, dépassent parfois sinon toujours, la limite en prenant au-delà de leur vouloir. C’est pourquoi, ne pouvant supporter quand on est mal à l’aise dans le bas ventre, on se précipite à uriner comme un taureau autour de soi.
Or, partout appartient à quelqu’un s’il ne se prononce pas dessus. La logique aura voulu que l’on craigne tout ce qui n’est pas à soi.
Les vendeurs à domicile ont le privilège d’avertir leur clientèle de faire attention à ce qui n’est as de la maison. Et donc une fois assis, autant mieux faire abstraction de tout, pour que l’entourage ne vous cherche pas noise.
En ce cas, la quiétude sera avec vous et vous ne pouvez point repartir en cachette pour éviter le pire. D’ailleurs, c’est ce que tout un chacun évite au maximum.
Cette pratique, si modeste soit-elle, la responsabilité des hautes autorités du pays y est engagée. Engagée devant éduquer les concitoyens d’abord à se respecter, à respecter ensuite la nation toute entière, et à la fin, à montrer aux yeux du monde que le pays se respecte totalement. Ce sera un module de formation pour les étrangers et touristes qui viennent en masse en République centrafricaine.
Tant aimer son propre pays laisse entendre qu’il ya beaucoup de normes à appliquer. D’abord par soi-même et bien sûr, le faire savoir à tous. Tant, qui aime bien châtie bien ?