Par Fofito Mattas
Bangui 20 janvier 2022—(Ndjoni Sango) : Suite aux multiples plaidoyers des habitants du quartier PK5, le ministère de la sécurité a installé dans les différents arrondissements de Bangui, des postes de police pour assurer la sécurité des civils ainsi que leurs biens. Cette initiative n’est pas du tout appréciée par certaines personnes de cette zone, qui à la date du 6 janvier ont défié l’autorité de l’Etat en incendiant ce poste de police lors d’un accrochage entre les FSI et un commerçant des stupéfiants.
Dans le but de freiner les actes de banditisme, vol, braquage et autres types de violences, les autorités chargées en matière de sécurité publique, ont installé un poste de Police dans le PK5. Ce grand marché est l’un des carrefours les plus fréquentés par les filles et fils du pays qui viennent s’approvisionner et effectuer plusieurs courses également.
A la date du 6 janvier 2022, cette station de police a été le théâtre d’une barbarie qui dépasse l’entendement de l’homme. Lors d’un contrôle qui a poussé les Forces de sécurité intérieure au sein de ce marché, où un commerçant des stupéfiants a refusé d’obéir aux ordres de forces de l’ordre qui voulaient saisir ces produits prohibés.
Cet incident a occasionné la mort de 2 personnes, des blessés, un poste de Police incendié, des documents administratifs vandalisés. Ce sont là le bilan de cet accrochage.
« Cet incident ne nous empêche pas d’exercer et de mener à bien nos missions dans cette localité malgré certaines irrégularités constatées. Ce qui s’est passé ce jour, nous interpelle à doubler de vigilance et à être aussi prudent face à toute éventualité. Une enquête est également ouverte pour mettre la main sur ces malfrats qui continuent de piétiner les règles établies par les dirigeants de ce pays », a expliqué une source anonyme.
Suite à cet accrochage entre les forces de l’ordre et les commerçants à ce jour, le ministère de la sécurité publique, les garants et facilitateurs de la paix, ont du pain sur les planches. Ils doivent accélérer le processus du désarmement qui traîne encore dans cette zone. Car, les forces de sécurité et autres corps sont habiletés à détenir des armes et non un civil.