Par Mamadou NGAINAM
Bangui 21 Janvier 2022—(Ndjoni Sango) : L’information vient de tomber si bien que la population de la Ouaka, au centre de la République centrafricaine, où est déployé le contingent portugais le 16 janvier 2022, s’inquiète de la présence des militaires français au sein de ce contingent. De sources bien introduites informent de cette présence discrète d’une dizaine de soldats français parmi les casques bleus portugais déployés à Bambari.
L’armée française s’est retirée de la République centrafricaine depuis la fin de l’opération Sangaris en octobre 2016. L’opération française Sangaris qui a contribué à l’enveniment de violences armées et au déchirement des communautés dans ce pays, a laissé la place à la DETAO et à la MISLOG.
Visiblement sur le terrain, l’armée française n’existe pas en République centrafricaine, à part un petit nombre de militaires français qui assurent la logistique de l’armée coloniale française dans le pays. Mais cela n’empêche pas que des manœuvres puissent s’opérer afin de pérenniser les actions de déstabilisation en République centrafricaine.
D’après les informations de sources bien introduites, des casques bleus portugais sont arrivés le 16 Janvier dans la ville de Bambari située dans la préfecture de la Ouaka, au centre-est du pays.
Surprenant que cela puisse se produire, des militaires français se trouvent au sein de ce contingent du Portugal au service de la Mission de l’ONU en Centrafrique (MINUSCA). Des interrogations sont soulevées afin de cerner ce qui se trame entre la France et la MINUSCA à travers le contingent portugais.
Or, le mercredi 19 janvier, la MINUSCA a annoncé au cours de sa traditionnelle conférence de presse, une action dite de « domination » sur l’axe Bambari et Alindao, pour « déloger les groupes armés qui cherchent à s’y implanter ». Il y a vraiment de l’anguille sous roche. Car, c’est trois jours après l’arrivée du contingent portugais de la Minusca infiltré par une dizaine de militaires français à Bambari que la MINUSCA fait cette annonce.
On se rappelle que ces derniers, des centaines de combattants rebelles de l’Unité pour la paix en Centrafrique (UPC) du mercenaire Ali Darassa, ont volontairement décidé de quitter la rébellion pour déposer leurs armes afin de faire la paix avec le gouvernement.
On se pose la question de savoir si cet engagement des combattants rebelles à renoncer définitivement aux hostilités avec le pouvoir de Bangui n’a pas plus à la France et à la MINUSCA, et qu’il faut tenter de déstabiliser ce processus de paix enclenché.
L’on sait par ailleurs que la zone de la Ouaka où se trouve une grande base des forces armées centrafricaines (FACA) avec leurs alliés russes, est sous contrôle du gouvernement.
Des interrogations qui sont soulevées de part et d’autres dans la ville de Bambari est de savoir si la France et la MINUSCA sont dans une manœuvre de déstabiliser la zone qu’Ali Darassa, allié de la MIUNSCA entre temps, puisse revenir y s’implanter.
On se rappelle encore que le contingent portugais est impliqué dans le trafic illicite des drogue, diamants et or en RCA. C’est une situation de menace sécuritaire qui doit interpeller les autorités centrafricaines à prendre des mesures qui s’imposent afin de contenir tout agenda caché tendant à replonger dans le chao les zones reprises par les forces gouvernementales des mains des groupes armés téléguidés par des puissances occultes. La vigilance est de mise.
Monsieur le journaliste est-ce la vérité ? Décryptage !!! 1/ L’information vient de tomber.. D’où ? d’un arbre ? d’une agence de presse ? 2/ De sources bien introduites…Lesquelles ? Vous ne les cités pas, car elles n’existent pas ? 3/ …un petit nombre de militaires français qui assurent la logistique de l’armée coloniale française…Pourquoi le mot coloniale ? alors qu’ils sont là en soutien ? Et les 71.500.000 FCFA d’aide à la population que vous avez cité dans un autre articles vous en faite quoi ? Non franchement je pense que tout votre article est un amas de mensonge… Lire la suite »