Kizer MAÏDOU
Bangui 27 Janvier 2022—(NDJONI SANGO) : Chaque 26 janvier, la RCA à l’instar d’autres pays du monde, célèbre la journée mondiale de la douane. Dans son allocution radiotélévisée marquant cette commémoration, le Ministre centrafricain des finances Hervé NDOBA s’est exigé trois objectifs visant la transformation numérique de la douane centrafricaine en 2022.
Ces nouvelles exigences déjà anticipées par la douane centrafricaine pour l’année 2022, exécutées avec l’appui de la Communauté Economique et Monétaire en Afrique Centrale (CEMAC) et ses partenaires techniques et financiers ne sont entre autre que :
L’adoption du nouveau code des douanes de la CEMAC, qui reprend certaines normes de la convention de Kyoto révisées de l’organisation mondiale des douanes adoptées en 1999. Elle regorge des procédures simplifiées et l’information des procédures douanières qui ne sont pas encore intégrées dans la convention. Les procédures informatisées et les déclarations électroniques érigées en normes, constituent des éléments essentiels de cette convention douanière à mettre pleinement en application en 2022.
Le projet dorsal fibre optique d’Afrique Centrale composante de la RCA, fait partie de ces objectifs primordiaux. Ce projet vise à améliorer le débit de la connexion internet et la communication. Il a été financé par la Banque Africaine de Développement (BAD) et l’Union Européenne. Jusque-là, son achèvement est retardé par les multiples crises militaro-politiques que le pays a connues. Sa finition demeure un objectif et défi pour la douane en 2022.
La migration du système douanier automatisé: selon l’argentier centrafricain en cette année 2022, le système informatique de la douane centrafricaine va laisser le vieux logiciel Sydonia++ qui ne répond pas aux normes internationales pour adopter le logiciel Sydonia world, permettant ainsi aux opérateurs économiques d’avoir un accès facile à l’internet pour établir leurs manifestes et déclaration en ligne, les transmettre en version électronique.
Pour atteindre ces objectifs, l’argentier centrafricain insiste sur la construction d’un écosystème de données douanières basé sur la confiance. La mise en place d’une culture de la donnée en comblant les lacunes en matière de ressources humaines par un système dynamique, et la promotion d’une culture de collaboration entre les administrations des douanes.
