Communiqué Final de la Table Ronde relative à la postion de la société civile centrafricaine suite à l’effondrement des groupes armés qui ont montré leur vrai visage du terrorisme en République centrafricaine depuis 2013
Il y a plus d’un an, un certain nombre des groupes armés, se sont réunis au sein de la «Coalition des prétendus Patriotes pour le Changement» (CPC) pour déstabiliser un régime démocratiquement installé par le people à travers un coup d’État.
La CPC qui s’est positionnée une coalition de bandits armés qui voulaient faire obstacle au développement pacifique et à la prospérité de la République centrafricaine.
Cette coalition des ennemis de la paix a reçu, malheureusement le soutien international, à travers la Minusca qui, dans leurs objectifs sont l’effondrement des structures étatiques, le blocage de la décentralisation du pouvoir de l’Etat, ainsi qu’à l’absence des Forces de Défense et de Sécurité.
Des groupes armés, à l’image de «l’UPC», les «3R», «le MPC» et bien d’autres qui, jadis contrôlé plusieurs territoires de la République centrafricaine, au cours de la dernière décennie, se sont lancés dans une aventure criminelle contraignant les actions du gouvernement. Ceci dans l’objectif de faire souffrir l’Accord Politique pour la Paix et la Réconciliation négocié à Khartoum et signé à Bangui le 06 février 2019 entre le gouvernement centrafricain et les 14 leaders des groupes armés.
Mais, grâce à la politique du président Faustin Archange Touadéra, visant à instaurer la paix, la sécurité et surtout à protéger les civils, les Forces Armées Centrafricaines (FACA), se sont transformées en une armée combative et efficace, capable aujourd’hui à défendre une nation en danger. C’est pourquoi, en l’espace de six (6) mois, les FACA, avec le soutien des alliés Russes et Rwandais, ont réussi à mettre hors d’état de nuire ces bandits de grand chemin et à libérer tout le pays.
Vu cette exploit, les Centrafricains saluent cette victoire des forces loyalistes sur le comportement criminel des groupes armés. D’ailleurs, le pouvoir des groupes armés en RCA a déjà pris fin et ces criminels eux-mêmes ont cessé d’exister. A ce jour, les groupes armés comme l’«UPC», les «3R», le «MPC», le «FPRC» et autres groupes de bandits qui terrorisaient les Centrafricains depuis de nombreuses années ont été anéanties.
Fin 2021 et début 2022, pour être explicite, l’UPC du tristement célèbre Ali Darassa, à travers leurs officiers, ont pris une décision unanime de mettre fin à leur mouvement le 04 janvier 2022, tout comme les «3R» qui ont officiellement annoncé leur dissolution à travers un communiqué rendu public le 21 janvier 2022. Cependant, il est important de rappeler que plusieurs d’anciens leaders des groupes armés se sont réfugiés depuis un certain temps hors du territoire centrafricain.
Les désormais anciens chefs notamment des «3R», en l’occurrence, le soi-disant général Bobo, se cache au Cameroun, Ali Darassa Mahamat et Noureddine Adam au Soudan, Mahamat Al-Khatim et l’ancien putschiste François Bozizé Yangouvonda au Tchad. Ces personnes sont désormais considérées comme des hors-la-loi en République centrafricaine, sont poursuivis pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité, atteinte à la sureté intérieure de l’Etat, associations des malfaiteurs, massacres de populations, épuration ethnique, séquestration, crimes de meurtres, seront bientôt arrêtés et punis par la justice nationale et internationale.
Désormais, ces criminels dispersés dans le pays appartenant à d’anciens groupes armés opèrent sur le territoire de la République centrafricaine, ont changé leur mode opératoire pour redevenir les coupeurs de route communément appelés les «Zaraguina».
Nous, les participants de la Table Ronde, représentants les leaders d’opinion, ainsi que la société civile de la République centrafricaine, pensons qu’il est inapproprié d’appeler ces assassins, ces bandits qui commettent des crimes constants contre la population civile, en usurpant le terme «rebelle» à cesser immédiatement leur aventure criminelle ! Partout dans le monde, ces personnes sont considérés comme telles.
Ainsi, il y a lieu de relever qu’il n’y a plus de structures rebelles armées organisées en République centrafricaine. Il ne reste que des coupeurs de route et bandits de grand chemin qui se livrent occasionnellement à des actes de vols, viols, meurtres, incendies de maisons, ne voulant pas rejoindre la vie civile.
La désintégration et la destruction complète des groupes criminels sont malheureusement entravées par des actions de certains contingents de la Minusca qui, curieusement fournissent un soutien criminel à ces bandits. Les événements qui se déroulent actuellement dans de nombreuses localités de la République centrafricaine (Obo, Boyo) ne font que confirmer ces faits.
Des rapports se sont démontrés que certains contingents de la Minusca transporte des bandits dans leurs véhicules de commandement, les héberge dans leurs bases, leur fournit des munitions et des armes qui sont utilisées contre la population civile. L’image négative de la Minusca résulte du plus faible niveau de confiance des Centrafricains envers diverses structures des Nations Unies.
Face à cette situation, nous, participants de la Table Ronde, représentants de la société civile en République centrafricaine, appelons les responsables des Nations Unies à prêter une attention particulière aux crimes commis par les Casques bleus contre les civils en RCA. Nous appelons l’ONU à mener une enquête indépendante urgente et à punir les contingents de la Minusca coupables de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, pour avoir apporté leurs soutiens à des éléments criminels.
Nous, les participants de la Table Ronde, représentants la société civile centrafricaine, pensons qu’il est désormais impossible de mener un dialogue ou toute négociation avec les anciens chefs des groupes armés. Car leur participation dans la vie politique de ce pays est dépourvue d’existence. Il y a des chefs criminels, tels que François Bozizé Yangouvonda, Ali Darassa, Mahamat Al-Khatim, Hassan Bouba, Noureddine Adam, Maxime Mokom et d’autres, qui doivent être arrêtés et traduits devant la justice pour de nombreux crimes commis contre le peuple centrafricain, doivent répondre de leurs crimes !
Il ne reste plus qu’à mettre hors d’état de nuire quelques poches de résistances qui se cachent dans les forêts. La police, les gendarmes et les FACA sont désormais à la manœuvre et activent et à engager dans le rétablissement de l’ordre sur toute l’étendue du territoire centrafricain.
Les participants, représentants la société civile, Experts de la Table Ronde relative à «l’effondrement des groupes armés qui ont montré leur vrai visage du terrorisme en République centrafricaine depuis 2013», souhaitons que la République centrafricaine doit emprunter la voie d’un développement pacifique pour son économie et dans le domaine social permettant l’amélioration des conditions de sécurité totale assurées par les Forces de Défense et de Sécurité nationale.
Fait à Bangui, le 07 février 2022
Coordinateur du mouvement
«Tongolo Тi Beafrica» ___________________________/__________________/