RCA: qui a ouvert les portes aux groupes rebelles?

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Des rebelles dans une localité de la RCA pour illustration

Par Fofito Mattas

Bangui 9 février 2022— (Ndjoni Sango): La République centrafricaine fait face depuis des décennies, à une instabilité sécuritaire. Cette situation qui perdure encore est non seulement occasionnée par les groupes armés, mais également par certains leaders politiques qui tirent profit pour leur propre intérêt et non celui du peuple. Qui doit-on accuser si aujourd’hui ce pays fait face à de nombreuses crises militaro-politiques ?

Dans la logique des choses et selon les constitutions de chaque pays, la seule voix d’accéder au fauteuil présidentiel c’est par les urnes et non le recours aux armes par des canons pour faire couler le sang des innocents. Ce devoir civique, rempli par chaque citoyen, montre à quel point la population civile est pour la paix, la cohésion sociale et non la guerre.

Certains dirigeants de ce pays ont seulement une unique solution qui est celle de créer la rébellion, la barbarie afin de prendre le pouvoir par force et être aux affaires de l’Etat. Tel est le cas de la présence de nombreuses forces négatives qui sont devenues aujourd’hui des cailloux dans les chaussures des paisibles centrafricains qui vivaient entretemps dans la gaieté, la prospérité la quiétude et le vivre ensemble.

La crise militaire est à l’origine de beaucoup de choses. Ces troubles militaro-politiques détruisent les institutions de l’Etat, occasionnent des pertes humaines et matérielles et provoquent également la chute des entreprises commerciales et font fuir les investisseurs et bailleurs qui peuvent financer des projets de développement pour une nation.

Si, aujourd’hui, beaucoup de jeunes diplômés sont en chômage, parce qu’il n y a pas de débouchés pour les accueillir et leur permettre de travailler en mettant au service de la nation leurs savoir et  compétence.

L’heure n’est plus à porter des accusations ni à faire des jugements, mais, plutôt, à une prise de conscience. Le dialogue républicain peut être une autre porte de solution si et seulement si les responsables et comploteurs de ces crises politiques puissent se prononcer devant les Centrafricains et répondre de leurs actes devant la justice.

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