Par Fofito Mattas
Bangui 11 février 2022—(Ndjoni Sango) : Les opérations de fouille des maisons lancées par le ministère de la sécurité publique il y a de cela quelques mois, semblent être oubliées du grand public. D’un autre côté, les filles et fils du pays reprennent leurs activités respectives et de l’autre, on constate un silence de ces opérations de la part des autorités compétentes.
Les opérations de fouille de maisons dans la capitale centrafricaine et ses environs, consiste à procéder non seulement au contrôle des papiers d’identités, d’appréhender les malfrats, les personnes non identifiées, mais également, de récupérer des effets militaires et autres calibres de guerre détenus illégalement par certains compatriotes.
Ces opérations ont porté du fruit en ce sens que lors des descentes de ces forces de défense appuyées par les FSI, elles ont mis la main sur des calibres de guerre et autres matériels de guerre y compris l’arrestation de certains malfrats et autres individus malintentionnés, dans les quartiers de Bangui où ces opérations de fouille ont eu lieu.
Mais depuis quelques temps, ces opérations ne sont plus d’actualité si bien que le citoyen lambda s’interroge sur cette belle initiative qui a disparu du radar. Doit-on comprendre que c’est une stratégie pour ces forces de défense de reprendre ces opérations par surprise, afin de mieux opérer. Plusieurs quartiers de Bangui n’ont pas encore été fouillés par les forces de maintien de l’ordre.
Ces opérations sont bénéfiques non seulement pour les hauts dirigeants, mais aussi, pour la population centrafricaine de retrouver sa quiétude, car, durant les crises militaro-politiques, les effets militaires et autres armements de guerre ont servi à certains civils de manœuvrer en faisant des braquages et autres types de banditisme.
Il faut rappeler que la récente fouille des maisons a eu lieu aux quartiers Castors, Yakité, Bibalé, tous dans le 3ème arrondissement. Beaucoup d’armements et autres logistiques militaires ont été retrouvés. A cela s’ajoute aussi le désarmement volontaire de certains auto-défenses du quartier PK5, qui ont renoncé aux violences armées et préfèrent reprendre leur crans de vie normale.