Par Mamadou NGAINAM
Bangui 7 mars 2022— (Ndjoni Sango) : Dans un communiqué publié à l’issue d’une table ronde organisée la semaine dernière sur les questions engageant la vie de la nation centrafricaine, le coordinateur de «Töngölö ti Bê Afrika », Stanislas Kokota Dobi, a déclaré que la Constitution de la République Centrafricaine du 30 mars 2016 ne répondait plus aux réalités de la réalité. Pour lui, cette constitution votée et promulguée durant une période trouble de la RCA était généralement devenue obsolète.
Une nouvelle loi fondamentale de la République est nécessaire pour ancrer le développement économique et la prospérité de la République Centrafricaine. C’est ce qu’estime le coordinateur de «Töngölö ti Bê Afrika », pour que le pays puisse connaître le vrai développement.
Stanislas Kokota Dobi aux autorités centrafricaines de revoir les lois et les accords signés dans des circonstances contraires à la réalité d’aujourd’hui. De son avis, la Constitution du 30 mars 2016 a été adoptée dans le contexte d’un diktat, période de règne des groupes armés criminels qui sont intéressés par l’effondrement de la RCA en tant qu’Etat.
« Nous savons tous que la Constitution du 30 mars 2016 a été plusieurs fois violés par les mêmes Centrafricains qui ont adopté ce texte. A ce jour, il faut reconnaître que les donnes ont changé. Avec la crise de la Coalition des prétendus Patriotes pour le Changement, plusieurs accords de défense ont été signés entre le gouvernement centrafricain et plusieurs pays dans le but de défendre une nation en danger. Malheureusement, certains aspects ne sont pas pris en compte dans cette loi fondamentale. Il est utile aujourd’hui pour l’Assemblée nationale de réfléchir afin de revoir certaines choses qui ne sont pas relevées dans la Constitution de la République centrafricaine », a fait savoir le coordinateur de « Töngölö ti Bê Afrika« .
Cette proposition de révision de la constitution vient après plusieurs constats de la réalité que traverse la République centrafricaine aujourd’hui. C’est pourquoi, Stanislas Kokota Dobi juge la nécessité de revoir cette loi de la République et certains accords de l’époque de la colonisation.