Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 30 mars 2022—(Ndjoni Sango) : Les violences basées sur le genre (VBG), qui restent encore un grand défi pour les acteurs et les institutions, ne cessent de monter en puissance suite aux multiples cas enregistrés. Selon les statistiques de l’ONU Femmes en 2021, les violences sexuelles représentent 68%. Que peut-on faire pour éradiquer ce phénomène qui bat le record dans les différentes couches sociales ?
De nombreuses actions ont été menées par des organismes et plateformes qui luttent pour la protection des femmes et jeunes filles contre les abus et violences sexuelles (VBG). Ces initiatives ont pour mission et objectifs d’une part de cibler les victimes de ces cas de violences et d’autre part à chercher des voies et moyens pour éradiquer ces pratiques néfastes.
La sensibilisation la population sur ces pratiques est indispensable pour limiter le phénomène au sein de la société. Car, selon les statistiques, le nombre des cas ne cesse d’augmenter. Des cas d’excision et de mariage précoces viennent empirer la situation.
Il serait préférable pour les acteurs qui luttent contre ces pratiques de formuler des recommandations afin de les soumettre aux autorités compétentes pour des mesures à prendre. Il faut également la mise en application des recommandations y relatives. Aussi, les victimes de ces atrocités doivent briser le silence afin d’alerter les organes concernés.
Il faut noter qu’en République centrafricaine, plus de 20% des femmes et des filles âgées de 15 à 49 ans ont subies des violences physiques ou sexuelles sur une période de 12 mois.