Par Fofito Mattas
Bangui, 5 mai 2022—(Ndjoni Sango) : La capitale centrafricaine dans sa difficile transformation fait face ces derniers temps à une montée en puissance des débits de boissons au détriment des centres éducatifs. Ces lieux de formation qui devraient permettre aux jeunes désœuvrés d’avoir un métier dans la vie sont comptés au bout de doigt contrairement à ces lieux de distraction.
Dans les 5 verbes du Président fondateur Barthélemy Boganda, le mot « Instruire » en fait partie. Ce qui veut dire qu’il faut éduquer, former et encadrer, en un mot transmettre les connaissances aux générations futures. Pour ce faire, il faut des infrastructures adéquates qui répondent à ce besoin. Ce qui est loin d’être le cas de nos jours avec les multiples caves, dépôts de boissons, restaurants bars, boîte de nuit bars dancing et autres qui pullulent les arrondissements de Bangui.
La République centrafricaine est un pays où il y’a encore la carence des centres de formation pour former les jeunes désœuvrés à avoir un métier afin d’éviter le banditisme, et autres pratiques négatives. D’après les constats faits, on assiste tous les jours et surtout le week-end à des ouvertures des débits de boissons. Ces entités sont créées le plus souvent par des particuliers dans le but de se faire de l’argent. Ce type d’activité génératrice de revenue permet aux propriétaires de payer l’impôts à l’Etat.
Le plus marrant est que, ces effets sonores par les propriétaires de ces bars pour animer l’ambiance, jouent sur la santé de certaines personnes jugées faibles avec les sonorisations. Il y’a ceux qui ont la tension, les malades mentaux etc… sans parler aussi des kiosques de téléchargement qui exagèrent dans les quartiers. Tout porte à croire que les centres de recyclages sont inférieurs à ces lieux de rencontre ou d’amusement. Que doivent faire nos autorités face à cette situation déplorable ?