Par Cyrille YAPENDE
Bangui 21 mai 2022—(Ndjoni Sango) : Les députés de la nation ont achevé jeudi 19 mai 2022, le séminaire sur la réforme du secteur de la sécurité afin de leur permettre de s’approprier de la notion de ce secteur pour bien contrôler les actions du gouvernement. Cette formation a été organisée par l’Assemblée nationale en partenariat avec la MINUSCA.
Du 10 au 19 mai, plusieurs élus de la nation issus des commissions défense et sécurité, économie, finances et plan et institutions, démocratie, judiciaire et affaires administratives ainsi que quelques membres cadres administratifs de ladite institution, ont participé aux travaux de l’atelier d’information sur la réforme du secteur de la sécurité (RSS).
Cette formation a permis désormais aux députés de s’approprier de ce processus afin de permettre de bien mener leur mission de contrôle démocratique en vue de garantir la bonne gouvernance de l’appareil de sécurité de la République centrafricaine, a déclaré le 4ème vice-président du parlement André Nalke Dorogo.
Selon député Sosthène Dengbe, président de la commission défense et sécurité, chaque député qui ressort de cet atelier bénéficie des notions de la réforme du secteur de la sécurité. Pour son collègue de la commission textes et lois, cette réforme doit être encadrée par une loi, « effectivement c’est la sécurité mais tout autour, il faut un cadre juridique bien clair pour que cela puisse donner de matière à chaque personne qui intervient dans ce domaine de savoir où commence ses pouvoirs et là où se limitent, et qui doit faire quoi dans ledit secteur », a souhaité Brice Kevin Kakpayen.
Quant à Gonda Théophile, député de Ouango 1, il plaide pour la décentralisation des structures de la défense et de sécurité de Bangui dans certains régions de la République centrafricaine. Il est désormais outiller sur ce secteur et maintenant, « dans nos différentes circonscriptions respectives, nous allons vulgariser en sensibilisation les autorités locales et les forces de défense et de sécurité sur ce que nous avons appris, tel que les respect de droit international humanitaire », a-t-il dit.
Cet atelier intervient un an après que le Président de la République, Faustin Archange Touadera a validé la stratégie nationale de la sécurité qui vise les axes de la bonne gouvernance et l’état de droit, le renforcement du secteur de la sécurité et le renforcement de personnes et des biens ainsi que la restauration de l’état de droit dans le pays.