RCA: la question sur la révision de la constitution au cœur d’un débat avec les députés

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Un panel des députés dont le maître Kevin Kakpayen à la conférence de presse sur la révision de la constitution @crédit photo Prince Nzapaoko

Par Fofito Mattas

Bangui 26 mai 2022—(Ndjoni Sango): La problématique sur la modification de la constitution du 30 mars 2016, a été ce 26 mai 2022, au centre d’une conférence de presse animée par le député Brice Kevin Kakpayèn, président de la commission institutions, démocratie, judiciaire et affaires administratives, en présence des plateformes de la société civile ainsi que les personnalités politiques, à l’hôtel Ledger à Bangui.

Pour que la République centrafricaine puisse aller de l’avant, il va falloir revoir sa loi mère qui a été votée dans un climat sécuritaire et politique tendu entretemps par les autorités centrafricaines à l’époque de la transition. Après l’adoption de la Constitution du 30 mars 2016, bon nombre de choses doivent être prises en compte à l’exemple des recommandations formulées lors du dialogue république qui s’est tenu à Bangui du 21 au 27 mars.

Pour ce faire, il va falloir réviser cette ancienne constitution afin de l’adapter aux nouvelles donnes de l’heure qui permettront au pays de se lancer sur un nouvel élan en tenant compte des réalités et des exigences de l’heures.

Tel est l’objectif de cette assise initiée par le député de M’baïki 1, maître Brice Kevin Kakpayen qui a proposé la loi portant révision ou modification de la constitution de la République à l’assemblée nationale.

Dans son allocution, l’initiateur de ce projet de loi a montré plusieurs motifs et raisons ayant conduit à cette initiative. Au cours de ces échanges fluctueux avec la presse, des séries de questions ont été posées par les professionnels des médias au député de M’baïki 1 qui a répondu à ces interrogations en citant des exemples palpables de certains pays dont la modification de la Constitution selon leur contexte leur a permis de se développer davantage.

« D’après le professeur Jean Francois Akandji Kombe, dans son livre paru le 12 juillet 2016, a expliqué pour quelle raison il fallait réviser cette loi mère. Changer la Constitution ? Contribution à un intérêt national. Le président du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain (MLPC), Martin Ziguélé, pendant la tenue du Forum de Bangui avait pris une position claire au sein de la Commission Gouvernance, exigeait déjà des nouvelles autorités élues la relecture de ladite Constitution », a précisé le député de M’baïki 1 maître Brice Kevin Kakpayen

« L’initiative de la révision de la Constitution appartient concurremment au président de la République et au parlement statuant à la majorité des deux tiers des membres qui composent chaque chambre. Et sur les 140 députés qui sont à l’Assemblée nationale, 102 sont pour la révision de cette loi mère », a-t-il renchérit.

Rappelons que lors de cet entretien, les articles 35 relatif au nombre de mandat du président de la République qui désormais n’est plus limité ainsi que les autres articles tels que: l’articles 36, 69, 73 ont également fait l’objet des éclaircissements. La balle est dans le compte du parlement qui va en décider.

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