Par Marly Pala
Bangui 30 mai 2022—(Ndjoni Sango): Ces derniers temps, on assiste à une augmentation exponentielle des caves et gargotes aux abords des routes et dans certains coins de la capitale. Ceci a un caractère non seulement économique et social avec des moyens de distraction, mais aussi des inconvénients sur le plan structurel de la ville de Bangui, l’éducation et autres conséquences.
Il existe plusieurs moyens de distraction, mais en République centrafricaine, les lieux de vente de l’alcool et des boissons dominent. Ces derniers temps, on assiste à un pullulement excessif des caves dans les bords des routes et dans certains quartiers de Bangui. Ce qui provoque parfois des incidents, lorsque les buveurs imprudents sont dépassés par l’effet d’alcool.
« Les caves et les gargotes nous permettent de nous distraire après des moments de stress. Elles sont propices pour certaines personnes qui ne veulent pas fréquenter les bars dancings. Mais le problème est que, beaucoup de gens trouvent ces derniers temps, l’ouverture des lieux de boissons comme un moyen de générer de l’argent. Et cela d’une part, crée de soucis pour des personnes qui ont de problèmes sanitaires, avec les bruits des clients et de sonorisation, car, certains de ces lieux se trouvent non loin des maisons et d’autre part, ces lieux de distraction qui pullulent, provoquent des embouteillages, voire des accidents. Ce qui est un grave danger pour la population », a déploré Vivien Balezou, un étudiant.
Ce constat intervient alors que plusieurs quartiers et avenues de Bangui sont inondés ces derniers temps par des petits lieux de boissons et hydromels, qui émettent des sons volumineux et qui créent des embouteillages suivis des accidents de circulation.