Par Basta BALOUA
Bangui 8 Juin 2022— (Ndjoni Sango): A la suite d’un nouveau projet de loi H.R.7311 soumis au congrès américain le 28 avril 2022 dont l’objectif est de contrer l’influence croissante de la Russie sur le continent africain, l’écrivain et spécialiste des cultures contemporaines, Jean Fils-Aimé, a fait une analyse critique de ce projet de loi.
Les Etats-Unis cherchent par tous les moyens à contrer l’avancée russe sur le continent africain. A cet effet, un projet de loi vient d’être introduit au congrès américain en avril dernier. Sachant que beaucoup de pays africains entretiennent de très bonnes relations avec la Russie, l’occident cherche à faire un barrage. Car, pour les Etats-Unis, ce rapprochement entrave les plans et les intérêts de l’occident.
Dans son analyse sur le dossier, l’écrivain Jean Fils-Aimé a relevé beaucoup de points dans ce projet de loi américain avec la façon dont le conflit russo-ukrainien a affecté le continent africain. Pour lui, le projet ne vise pas à sanctionner la Russie pour le conflit avec l’Ukraine, mais plutôt à punir ceux qui soutiennent les relations russo-africaines.
Il a même noté que peu importe le siècle où les événements se produisent, l’Occident a toujours traité les pays africains comme ses colonies et ses greniers de réserves quant aux richesses naturelles dont regorge le continent. C’est pourquoi, l’écrivain a estimé que le conflit entre la Russie et l’Ukraine n’est qu’un prétexte pour créer ce projet de loi « raciste ».
« Le projet de loi H.R.7311, soumis au congrès des États-Unis le 28 avril, a été créé pour contrecarrer l’influence croissante de la Russie sur le continent africain en sanctionnant les États africains, les organisations et même les individus qui soutiennent des relations russo-africaines », argumente Jean Fils-Aimé qui trouve scandaleux le fait que les Etats Unis fassent pression sur l’Afrique en l’empêchant de choisir ses propres partenaires.
Jean Fils-Aimé souligne que à travers ce projet de loi, les États-Unis vont donc identifier et punir tous ceux qui coopèrent avec la Russie en Afrique, ce qui montre encore une fois l’attitude de l’occident envers les pays africains en tant que ses colonies.
Scandaleux comme il le trouve, l’écrivain déplore que le projet loi H.R.7311 parle d’un contrôle nécessaire dans les années à venir sur tous les types de coopération entre la Russie et l’Afrique.
