Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 21 juin 2022—(Ndjoni Sango) : Il y’a de cela 15 jours que les stations-services font face à la pénurie de carburant. Cette crise d’hydrocarbures vient qui touche toutes les couches sociales vient de connaître une forte augmentation. C’est le cas de la hausse des prix des transports en commun.
La capitale centrafricaine continue de faire face à la pénurie due aux manquements des hydro carburants. Cette situation de crise affecte non seulement les stations-services mais également les propriétaires des engins à quatre et deux roues y compris ceux qui empruntent ces moyens roulants quotidiennement pour se rendre à leurs lieux de services ou dans diverses courses. Le constat est énorme, il suffit juste de se pointer dans les différentes stations-services pour affirmer que cette situation est déplorable.
Cette crise qui a déjà touché la République centrafricaine entretemps au mois de juin refait surface depuis quelques jours. Cette pénurie qui ne cesse de surgir à tout moment fragilise non seulement le secteur des transports communs mais également certaines institutions administratives, les organisations non gouvernementales et autres collectivités qui ont dû cesser leurs activités et garer bon nombre de leurs véhicules à défaut du carburant.
« C’est surprenant de voir que nos autorités n’ont pas la politique de prévision en prenant des dispositions nécessaires pour conserver ou stocker les carburants dans un entrepôt. Cela permettra aux Centrafricains de ne pas retomber dans cette même situation qui nous a déjà secoué entretemps au mois de mai. Le prix du transport augmente alors que le salaire reste stable qu’allons-nous faire maintenant ? Quel serait alors notre sort si cette situation persiste encore ? », a déploré un citoyen lambda.
Rappelons que le prix d’1 litre de carburant qui se vendait avant à est aujourd’hui varie de 1300 FCFA à 1500 FCFA. A cause de cette situation les conducteurs des taxis, bus et motos ont augmenté les frais de transports. Le prix du taxi qui était de 150 FCFA est aujourd’hui à 200FCFA ; le bus qui était de 125FCFA est de nos jours à 150 à 175 FCFA. Plus pire encore chez les conducteurs de mototaxis.