Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 6 Juillet 2022—(Ndjoni Sango) : En République centrafricaine, on constate que certaines dispositions prises par les autorités compétentes semblent ne pas être prises en compte par les exécutants. Tel est le cas de passage en plein jour des gros camions transportant des grumes dans les marchés de PK5 dans le 3ème arrondissement.
Les marchés de Km5 et ceux de Sambo dans le 3ème arrondissement sont connus pour la saturation des voies provoquées par les vendeurs ambulants qui continuent de vendre aux abords de la route en étalant leurs articles par terre et des kiosques également anarchiquement installés. Ces anomalies constituent non seulement un danger avec les cas d’accidents récurrents mais, également empêche la libre circulation des personnes et des biens.
Hors mis ces perturbations relevées, ces lieux publics qui regroupent toute une catégorie de personne fait face depuis un moment au passage des gros citernes transportant des produit hydrocarbures mais aussi des bois.
Ces grumiers transportant les bis viennent le plus souvent de la Lobaye plus précisément à Pissa et à M’baïki, secteurs d’activités de bois où plusieurs chantiers de l’abattage des bois sont installés. « Nous sommes inquiets vu la façon de rouler de ces camions Normalement, ces grumiers devraient avoir leurs horaires de circulation en circuler la nuit ou très tôt le matin et non aux heures où il y’a une densité de passant. Les chauffeurs de ces engins roulent à grande vitesse tout en sachant qu’ils sont dans des marchés. Nos dirigeants plus précisément le ministère concerné doit vite réagir avant que ces camions ne puissent provoquer la mort d’un Centrafricain », a déploré Christ, un passant ayant constaté la scène de circulation.
Les policiers qui sont installés au carrefour du monument Koudoukou ne font qu’observer la scène: « Ces engins lourds passent en plein jour et quotidiennement sous les yeux des Forces de sécurités intérieures déployées sur ces marchés pour assurer la sécurité des personnes qui fréquentent ces lieux publics pour des multiples courses et de leurs biens. Elles sont aussi censées régulées la circulation pour éviter les cas des embouteillages, mais c’est tout le contraire si ce n’est pas de faire le racket des conducteurs de mototaxis pour des motifs dont on ignore l’origine. Je ne comprends pas pourquoi ces Policiers ne réagissent pas à une telle chose ? », s’interroge Aline.
Rappelons que le passage de ces camions a déjà fait des victimes entretemps dans la capitale centrafricaine, alors doit-on attendre à ce qu’ils fassent encore d’autres victimes afin de prendre des mesures qui s’imposent?