Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 6 juillet 2022—(Ndjoni Sango) : La population centrafricaine en général et les autorités centrafricaines en particulier ne cessent de faire des plaidoyers auprès du Conseil de Sécurité des Nations-Unies pour réclamer leur droit absolu qui est la levée totale de l’embargo sur les armes en Centrafrique. Jusque-là, on ignore vraiment l’origine du maintien de cette sanction que tout le peuple centrafricain trouve injuste.
Il y’a de cela 9 ans plus précisément en 2013 que les autorités centrafricaines qui dirigeaient la période de transition avaient sollicité l’embargo sur les armes en Centrafricaine.
Ce besoin exprimé entretemps auprès du Conseil de l’ONU a pour objectif de limiter non seulement les tueries, les pertes matérielles avec la destruction des infrastructures et des entreprises, mais aussi d’éviter la prolifération des armes en ces temps de conflits armés où tout était incontrôlable.
Quelques années plus tard, la République centrafricaine a connu des avancées sur divers plans à savoir la sécurité, le social, le développement économique et autres. Or au moment de l’application de cette sanction, le Conseil de Sécurité de l’ONU avait fixé des conditions à remplir aux dirigeants centrafricains. Ces conditions sont entre-autres: La réhabilitation des poudrières, la réhabilitation des centres de formation pour les militaires et autres.
Les autorités centrafricaines ont respect les exigences liées à cette sanction qui pouvaient favoriser la levée définitive de cette sanction. Mais l’on se rend compte que cette sanction qui perdure encore ne profite qu’aux groupes armés qui reçoivent des armes jours et nuits et continuent de commettre des exactions dans l’arrière-pays malgré qui leur a été interdit d’enfreindre cette loi. Ces forces négatives en complicité avec certains hommes politiques cherchent par tous les moyens à déstabiliser les institutions républicaines et trainer la RCA dans un KO total.
La République centrafricaine fait face ces derniers temps à une montée en puissance des attaques armées dans certaines villes de provinces. Pour mieux riposter et défendre l’intérêt de la nation, le Conseil de sécurité doit lever cette sanction. Cela permettra aux Forces Armées Centrafricaines de faire face à ce défi sécuritaire.
Le Conseil de sécurité va-t-il enfin procéder à la levée totale de l’embargo en faveur de la Centrafrique le 31 juillet 2022 à New-York ? Les centrafricains se demandent qu’est ce qui manque à la RCA pour que cette sanction soit définitivement levée ?