Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 14 juillet 2022—(Ndjoni Sango) : La constitution du 30 mars 2016 présente des manquements qui doivent être combler. Depuis la naissance de l’idée de la modification de cette loi mère par les proches du régime actuel, l’on note des réactions de part et d’autres des actions se multiplient pour sa révision. Alors, la modification de la loi mère serait-il une porte de sortie qui va procurer le bien être aux filles et fils du pays ?
La proposition de loi visant à réviser la Constitution du 30 mars 2016 par les élus de la nation soutenue par les associations de la société civile à l’exemple du Front Républicain et le Tongolo ti Béafrica continue de faire planer le doute dans la tête de certains compatriotes.
Cette initiative prise par les parlementaires connaît des avancées importantes avec le pari réussi suite à la grande mobilisation du 8 juillet 2022 sollicitant le referendum constitutionnel.
Si on se réfère au forum de Bangui en 2015, on se rend compte qu’il y’a eu une bactérie des recommandations issues de cette grande rencontre. Certaines de ces suggestions ont été insérées dans la Constitution du 30 mars 2016 qui jusqu’à lors n’ont pas été exécutées et qu’on ignore les raisons.
Entretemps, les associations de la société civile proposent à ce que les recommandations du dialogue républicain puissent être insérées dans la nouvelle loi mère. Selon les nombreuses plateformes de la société civile, cette constitution doit faire l’objet d’une modification pour la simple raison qu’elle est déjà caduque et contient d’énormes imperfections.
Quant à la centrale syndicale, une association qui défend le droit des travailleurs, le mieux est de procéder par un referendum en laissant la latitude au peuple souverain de se prononcer sur cette proposition de loi.
Alors, on se demande si l’insertion de ces recommandations qui permettront aux Centrafricains de retrouver un nouvel élan ? Selon certaines sources, l’inexécution des recommandations du forum de Bangui est due à un défaut de moyens financiers.
Alors avons-nous déjà la disponibilité financière ou encore des mesures d’accompagnement qui permettront à ce que ces recommandations issues du dialogue républicain puissent être utiles à la nation ?