Par Mamadou NGAINAM
Bangui 17 août 2022—(Ndjoni Sango) : Dans le contexte actuel où le monde entier est soumis à une difficile condition d’existence, nous pensons que ce sont des recherches de solution à ces problèmes qui doit guider tout le monde et donc, la contribution efficace de tout le monde s’avère nécessaire.
De 2019 à 2022, la pandémie de Covid-19 a mis en mal toutes les structures socio-professionnelles, économiques des trois tiers des pays du globe terrestre. D’ailleurs, ce sont les grandes nations du monde qui ont subi le véritable choc. Aussi, le changement climatique n’a épargné aucun pays avec des conséquences sur le plan sanitaire et sur le plan écologique, doublé des inondations un peu partout. La guerre entre la fédération de Russie et l’Ukraine vient enfoncer le clou dans le domaine économique, diplomatique etc…
La RCA à l’instar des autres pays du monde, n’est pas à l’abri. Ce schéma doit faire réfléchir sept fois avant d’agir. De ce qui précède, la question de la révision constitutionnelle est un sujet très délicat qui tient en compte, l’aspiration de tout un peuple. Il n’est pas spécialement réservé aux hommes politiques qui veulent déclencher une guerre sur toutes les dimensions avec des conséquences que nous ignorons pour l’heure, si ce n’est que le bon Dieu qui est au parfait de ce qui adviendra.
Le chef de l’Etat a un cahier de charge très intense qui le tient à cœur afin de résoudre dans le souci de mettre son peuple dans des conditions descentes d’existence. C’est pourquoi, il s’est lancé sur des grands chantiers de la construction des infrastructures de base (Ecole, hôpitaux, eaux et assainissement, électricité), et la relance des activités agropastorales diversifiées dans les zones rurales, socle de l’autosuffisance alimentaire. Au plan humanitaire, beaucoup d’efforts sont faits pour le retour des réfugiés et des déplacés internes.
Sur le plan économique et financier, la RCA est soumise à une sorte de punition de la part de ses traditionnels bailleurs (la France, l’Union européenne) pour avoir commis le « pêché » de diversifier ses relations avec d’autres pays du monde à l’exemple de la Fédération de Russie, le Rwanda pour ne citer que ceux-là. Les grands chantiers auxquels s’est lancé le président de la République, sont des défis qu’il doit relever d’ici 2025 qui marqueront la fin de son second mandat. Ceci dit, il y’a trois années pour boucler son agenda. Et donc, le temps court.
Le temps présent, est le temps de réflexion sur les stratégies de la relance économique du pays et d’achever la mission de sécurisation du peuple et de l’intégrité territoriale afin de faciliter la libre circulation des biens et des personnes dans la quiétude.
Au plan sécuritaire, le pays est libéré à plus de 90%, ce qui explique le retour de l’autorité de l’Etat dans l’arrière-pays. Progressivement, les choses s’améliorent tant que les efforts et la contribution des alliés aux côtés des Forces armées centrafricaines (FACA) se poursuivent.
C’est en cela que, nous disons que les hommes politiques qui aspirent et qui espèrent encore à gouverner, doivent s’atteler à la cohésion sociale du peuple Centrafricain par leur contribution multiforme en attendant que, le combat autour de la révision constitutionnelle, soit un débat national où toutes les forces vives de la nation doivent contribuer en donnant leurs avis. Le moment est trop tôt pour que la cour constitutionnelle, la haute cour de justice soit bousculée.