Par Marly Pala
Bangui 18 août 2022—(Ndjoni Sango) : Certains quartiers de la capitale de la République centrafricaine brillent dans les branchement illicites d’électricité à travers des files électriques qui passent au-dessus des maisons, sous la terre dans les concessions privées ou encore dans les arbres. Ces branchements ne sont pas légaux, ni reconnus par l’ENERCA qui est l’organe régulateur et de fourniture de l’électricité. Ce qui est un grand danger mortel pour la population.
L’Energie Centrafricaine (ENERCA), est l’unique société étatique en République centrafricaine qui fournit l’électricité aux populations, malgré d’énormes difficultés que celle-ci rencontre.
A cause des travaux de modernisation de centrale thermique de Boali et le manque des techniciens qualifiés, cette société peine à distribuer l’électricité dans tous les ménages sur toute l’étendue du territoire. A cela, s’ajoute le cas du branchement illicite qui est devenu un métier pour certains malintentionnés qui ne veulent pas que le pays avance.
Malgré l’amélioration des conditions enregistrée ces derniers temps et les projets de champ solaire qui suivent leur cours, l’ENERCA a de la peine à connaître tous ses abonnés et clients, faute de la multiplicité de branchement illicite dans plusieurs secteurs de la capitale.
Cela a des impacts négatifs sur les populations, car il ne se passe pas un jour qu’on enregistre des cas de court-circuit, d’incendie mortel et des pertes de matériels, liés au branchement illicite que pratiquent ces malintentionnés.
Le branchement illicite d’électricité constitue un manque à gagner pour l’ENERCA et ralentit les opérations de la fourniture d’électricité pour la population. Donc il est important que l’ENERCA puisse mettre en place, des stratégies visant à contrôler le branchement de ses abonnés afin d’éviter des désagréments, vecteurs de réduction des capacités en fourniture d’énergie.