Par Fofito Mattas
Bangui 13 septembre 2022—(Ndjoni Sango): Depuis l’annonce de la révision constitutionnelle initiée par les élus de la nation, l’opposition multiple des actions pour contrecarrer ce projet d’où la naissance du BRDC qui est contre une nouvelle loi mère qui cadre à la réalité centrafricaine.
Le 26 mai 2022, le député de M’baïki 1 Brice Kevin Kapkayen a initié le projet de la modification de la constitution du 30 mars 2016 qui selon lui, est caduque et ne réponde pas à la réalité de l’heure.
Après cette initiative, le peuple centrafricain dans son ensemble ainsi que plusieurs plateformes de la société civiles et des nombreux partis politiques ont manifesté leur volonté, lors des meetings, des mobilisations sur toute l’étendue du territoire national, des tables rondes et pétitions, pour la révision et la réécriture d’une nouvelle constitution qui cadre avec la réalité centrafricaine.
Cette démarche citoyenne connaît des avancées du moment où le gouvernement approuve cette idéologie et apporte son soutien en mettant en place un comité de rédaction de la nouvelle constitution en attendant la voie référendaire qui est la volonté du peuple Centrafricain.
Dans la Constitution du 30 mars 2016, il y’a un article inscrit dans ladite loi mère : « L’initiative de la modification de la constitution relève du parlement et du président de la République en absence du sénat ». C’est dans ce contexte que cette volonté a été manifestée.
Pourquoi, alors créer une entrave appelée Bloc Républicain pour la Défense de la Constitution (BRDC) ? Cette coalition créée par l’opposition démocratique qui mène des actions de riposte contre la volonté du peuple ne constitue pas un bloc à la réécriture de cette constitution centrafricaine en ce sens que les dispositions sont déjà prises pour l’accomplissement de ce projet. Le fait pour l’opposition de se retirer du comité de la rédaction de cette nouvelle constitution fait penser qu’elle a peur de défier Touadera aux urnes.
La meilleure stratégie que l’opposition peut faire est de cesser les hostilités autour de la révision constitutionnelle et revoir sa politique de combat en multipliant des efforts pour défier Touadera aux urnes lors des élections du 2026 à la fin de son mandat.