Par Erick NGABA
Bangui 16 septembre 2022—(Ndjoni Sango) : La procédure de la réécriture de la nouvelle constitution de la République centrafricaine est en marche et rien ne peut faire obstacle à cela. C’est ce qu’a fait savoir le président du comité chargé de réécrire la nouvelle constitution, Evariste Ngamana, dans une interview exclusive à Radio Ndeke Luka ce vendredi.
La République centrafricaine est dans la dynamique de se doter d’une nouvelle constitution. Un comité chargé de la rédaction de cette nouvelle loi mère du pays est déjà à pied œuvre. Le comité a seulement trois mois de mission pour finaliser la rédaction de cette nouvelle constitution.
C’est pourquoi dans son interview sur les ondes de radio Ndeke Luka, le président dudit comité a déclaré qu’il n’y a pas de temps à perdre car le peuple centrafricain a déjà décidé.
« Nous n’avons pas le temps pour cela. Le débat est clos pour nous, dès lors que le comité a été installé. Nous sommes au travail et nous ne reculerons plus devant quoique ce soit puisque c’est la volonté du peuple centrafricain. Et le peuple triomphera », a déclaré Evariste Ngamana.
Pendant ce temps, la cour constitutionnelle va donner son avis sur le décret présidentiel que l’opposition demande une annulation à travers une requête. De l’avis du président du comité chargé de la réécriture de la nouvelle constitution, l’opposition est en train de distraire l’opinion et que c’est la décision du peuple qui prime.
« Pour nous, ce qui importe aujourd’hui, ce n’est pas la décision que la Cour constitutionnelle va rendre en faveur ou non de cette constitution. Mais c’est plutôt, la décision du peuple centrafricain qui exige la réécriture d’une nouvelle constitution. Et ce peuple est souverain. Et cette souveraineté est illimité », a renchérit Evariste Ngamana.
A en croire le député Ngamana, aucune institution n’est au-dessus du peuple centrafricain. Pour l’heure, tous les yeux sont rivés vers la cour constitution pour son verdict sur la question de la constitutionnalité du décret présidentiel créant le comité chargé de la rédaction de la nouvelle constitution qui domine le débat socio-politique en RCA.