Par Alfred YEMETCHIPA
Bangui 20 septembre 2022-(Ndjoni Sango) : Sur les grandes artères de la capitale, les rues des 10 arrondissements de Bangui et dans les périphéries, les mototaxis inondent et constituent un danger pour la circulation publique. Certains des conducteurs de mototaxis qui desservent et renforcent le transport interurbain ne sont pas dotés des permis de conduire et ne disposent pas souvent pas des papiers administratifs de leurs engins.
Les mototaxis sont aujourd’hui omniprésents. Partout ailleurs les mototaxis sont là en vue de renforcer le transport interurbain. Il sied de préciser que ces dernières années, on constate une carence des taxis et bus dans les transports interurbains après les malheureux évènements de 2013.Mais force est de constater que les conducteurs des mototaxis font beaucoup de dégâts.
Il y’a même des enfants qui conduisent des mototaxis alors que la place des enfants est à l’école. Le constat est amer et les gens apprennent à conduire la moto dans un laps de temps dans les quartiers et deviennent des conducteurs des mototaxis sur les grandes artères alors que la conduite des engins à deux roues ou quatre roues demande la maitrise et de l’expérience.
« Rien ne sert de courir, il faut partir à point »a dit La Fontaine. Pourquoi les jeunes en RCA aiment-ils le raccourci et préfèrent s’aventurer dans un tel business alors que l’avenir de la nation repose sur eux ? Le gouvernement ne ménage aucun effort pour offrir gratuitement de l’éducation aux enfants en vue de les instruire selon l’un des cinq (5) verbes du MESAN.
Ces mototaxis sont pour la plupart de temps les causes de graves accidents voire mortels dans les différentes artères et routes de la capitale, car ne respectant les codes de conduite. Bientôt c’est la rentrée des classes dans les établissements primaires et secondaires de la République Centrafricaine. Il faut que ces conducteurs des engins à deux roues surtout soient sensibilisés dans l’objectif de réduire la fréquence des accidents.
Rappelons que les mototaxis n’existent pas seulement qu’en RCA, au Cameroun voisin les mototaxis sont indénombrables mais le secteur est encadré, ce qui fait que les accidents sont rares.