RCA: le recours par la voie des armes finit toujours par le chemin de l’exil

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L'ancien président François Bozizé et des éléments rebelles au nord de la RCA pour illustration

Par Fofito Mattas             

Bangui 20 septembre 2022—(Ndjoni Sango) : Chaque pays du monde fonctionne à l’aide de sa Constitution. Cette loi mère prévoit dans certains articles que l’unique voie pour accéder au fauteuil présidentiel est la voie des urnes et non celle des violences armées ou encore des coups d’Etat.

En République centrafricaine, certains hommes politiques après avoir servi la nation, ne veulent plus laisser la place à un autre pour conduire le pays à bon port.

C’est le cas de certains dirigeants nationaux qui ont fait recours aux armes provoquant ainsi des pertes en vies humaines et matérielles. L’idée de recourir aux armes fait que les anciens dirigeants du pays tellement assoiffés du pouvoir, sont prêts à tout pour revenir aux affaires.

Tel est l’exemple du coup d’Etat manqué du 13 janvier 2021 par la Coalition des Patriotes pour le Changement (CPC) à la tête de laquelle l’ancien président de la République, François Bozizé.

Mais grâce à la détermination sans faille des Forces armées centrafricaines (FACA), appuyées par les alliés Russes et Rwandais, cette tentative a été vouée à l’échec pour la simple raison que les filles et fils du pays ne sont plus dans la logique de manipulation et de coup d’Etat.

Ces ennemis de la paix se sont enfuis en exil où ils continuent toujours de tisser des plans diaboliques avec leurs complices pour déstabiliser le régime de Bangui, ce qui n’aboutiront à rien.

Cette situation devrait servir d’exemple à ces fauteurs de troubles car la RCA a beaucoup souffert des violences armées depuis plusieurs années. Et ces violences sont à l’origine de nombreuses situations dont le manque d’emploi et le retard de la croissance économique et autres. Il est temps qu’ils comprennent que la RCA est indivisible et qu’il a besoin d’une paix durable pour assurer un lendemain meilleur à ses nombreuses progénitures.

Si on se réfère aux paroles du défunt président, Ange Felix Patassé, qui s’est plaint des traitements qui lui ont été infligé durant ses périodes d’exil au Togo après son retour au pays pour postuler à nouveau aux élections présidentielles de 2011, où il été battu par l’ancien président François Bozizé : « On n’est mieux chez soi, car, l’exil c’est l’enfer ».

Même cas pour l’ancien dirigeant Jean Bedel Bokassa qui a vu ses biens confisqués par le pays d’accueil qui l’a façonné. Et c’est le pire cas en ce moment avec la situation de l’ancien président François Bozizé en exil au Tchad.

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