Par Marly Pala
Bangui, 26 octobre 2022—(Ndjoni Sango) : Dans passé récent, la propagation des discours de haine devient monnaie-courante dans la plupart des milieux où fréquentent, les individus de différentes classes. A cela, plusieurs ONG et acteurs qui luttent contre ce fléau se sont lancés dans la formation et sensibilisation afin de pouvoir le réduire considérablement. Alors, quel sondage peut-on faire du taux des discours de haine en ces temps-ci en République centrafricaine ?
La République centrafricaine avait fait face à de multiples crises militaro-politiques ayant déchiré le tissu social, poussant la communauté à se détester. Ce qui a très vite tourné ces différentes crises sécuritaires à des conflits intercommunautaires qui ont divisé les centrafricains qui, jadis, vivaient en symbiose comme des enfants d’un seul père.
Et durant ces périodes, plusieurs adjectifs qualifiants tels groupes ont vu le jour et certains de ces termes, incitent à la haine ou la violence. C’est pour cette raison que de nombreuses organisations tant nationales qu’internationales se sont mobilisées pour mener des campagnes de sensibilisation, visant à réduire considérablement le taux de propagation de ces messages haineux.
Eu égard à cela, mais aussi à l’ approche des élections municipales et locales en Centrafrique, l’ONG AJEMADEC dans la logique de soutenir le processus de paix s’est lancée dans cette dynamique, commençant par la formation des autorités locales, des représentants des associations politiques, des leaders communautaires et religieux, puis des journalistes et blogueurs sur la lutte contre les discours de haine et la sensibilisation des populations à participer massivement à ce processus électoral dans un esprit de fraternité sans la propagation des messages haineux.
Quel bilan peut-on faire aujourd’hui de ces différentes sensibilisations faites par AJEMADEC ?
Plusieurs séries de formations ont été faites à l’endroit des journalistes et blogueurs sur la sensibilisation à travers les différents canaux d’information. Ce qui vise à pousser la population à participer massivement opérations électorales locales qui auront lieu en 2023, mais dans le respect de la dignité humaine, mais aussi sans les propos haineux, susceptibles d’inciter à la violence communautaire. Ce qui a eu un impact plus ou moins positif sur le quotidien.
En somme, la République centrafricaine fait face à un défi grandissant des propos haineux, principalement en milieu politique. Ce qui demande des efforts considérables en ce qui concerne les campagnes de sensibilisation, visant à réduire considérablement ce phénomène dangereux.