Par Prince Bouanga
Bangui 12 novembre 2022-(Ndjoni Sango) : ces derniers mois, il ne passe pas un jour sans que le président Touadera ne soit interpellé sur la problématique de la réécriture de la constitution du 30 Mars 2016 que bon nombre de centrafricains jugent lacuneuse. Selon des sources proches du Chef de l’Etat, l’homme est sous pression et est en train de travailler d’arrache-pied pour satisfaire ses compatriotes dont leur bien-être est au cœur de ses préoccupations.
Elles ont été nombreuses les populations sur toute l’étendue du territoire à sortir lors des marches spontanées organisées pour exiger du Chef de l’Etat l’organisation dans un bref délai d’un référendum qui va leur permettre d’avoir une nouvelle constitution qui répondra à leurs aspirations. Les conditions dans lesquelles la constitution du 30 Mars 2016 a été rédigée la rendent caduque et elle doit être revue pour s’adapter à la situation actuelle du pays.
Pour Jacques, un habitant de Bouar dans la Nana-Mambéré : « Les centrafricains à travers le dernier dialogue républicain ont émis des recommandations qui doivent bénéficier d’un bon cadre juridique pour être efficientes. Nous allons profiter de la Journée Mondiale de l’Alimentation à laquelle participera le Président de la République pour lui faire part des préoccupations des populations de la Nana-Mambéré à aller le plus tôt au référendum constitutionnel » a-t-il indiqué.
Un autre de rappeler que « ce n’est pas Touadera qui veut modifier la constitution mais c’est nous le peuple qui l’avons élu qui le lui exigeons, nous ne comprenons pas les agitations des hommes politiques actuels. Ce sont eux que le président Touadera doit écouter ou bien nous le peuple ? »
Pour bon nombre de centrafricains, la problématique de la révision constitutionnelle est une question de souveraineté nationale, ils sont plus que jamais déterminés à aller au référendum et entendent maintenir la pression sur le Chef de l’Etat pour que leur demande soit satisfaite.