Par Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui, 14 décembre 2022–(Ndjoni Sango): Les commerçants du marché PK5 dans le 3ème arrondissement de Bangui, ont été frappé ces derniers temps par les phénomènes des incendies à grande échelle. Ces drames qui se sont produits le souvent la nuit ont non seulement provoqué la perte de leurs marchandises, mais également la chute de leurs chiffres d’affaires.
La journée du mardi 15 novembre 2022, a été le pire cauchemar des opérateurs économiques qui ont des kiosques et des entreprises dans le marché PK5. Ces multiples cas des incendies à répétitions ont été à l’origine de plusieurs dégâts collatéraux.
Selon certaines sources, ces derniers incendiés ont été provoqués par le non-respect des normes des installations électriques. Pour un seul compteur, on retrouve plus de 5 à 6 branchements dessus. Si bien que le générateur ne pouvait pas supporter la tension de toutes ces charges.
Face à cette situation déplorable, les commerçants et certains habitants de cette localité, souhaiteraient à ce qu’une unité d’urgence des sapeurs-pompiers puisse être installée dans cette partie de la ville de Bangui pour des éventuelles situations catastrophiques. Tel est leur souhait auprès des autorités compétentes.
On pouvait sauver une partie des marchandises incendiées si et seulement si les sapeurs-pompiers pouvaient se rendre dans l’urgence sur le lieu du drame mais hélas.
« Ce qui m’est arrivé aujourd’hui est plus que la mort. J’ai perdu bon nombre de mes marchandises estimées à plus de 200.000FCFA et de l’argent comptant qui se trouvaient également dans la caisse. On n’a perdu plus de 4 boutiques et des dépôts où sont stockés les marchandises en attente de vente. Nous avions contacté plusieurs fois les sapeurs-pompiers qui ont fait sourde d’oreilles à nos cris de détresse. Si on pouvait avoir une unité de la protection civile dans ces marchés, on allait récupérer une partie de nos marchandises », a déploré Ibrahim Abdouramane.
Ces nombreux cas d’incendies constituent un manque à gagner pour l’Etat. En ce sens que certaines boutiques risqueront de déposer leurs bilans. Ce qui provoquera la fermeture de leurs activités si et seulement s’ils n’ont pas trouvé une autre source de financement pour relancer leur commerce. Que disent les responsables de la protection civile face à cette situation déplorable ?