RCA : le député de Batangafo évoque l’urgence de modifier le code pénal pour préserver les FACA de fake news

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Jean De Dieu Igor Damaras-Demanguere, député de Batangafo

Par Basta BALOUWA

Bangui 30 décembre 2022—(Ndjoni Sango): Les crises militaro-politiques à répétition ont longtemps mis à mal les initiatives de développement de la RCA.  Ayant compris que la force est parfois le moyen le plus expressif d’imposer la paix, le Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadera, en sa qualité de chef suprême des armées a consenti d’énormes sacrifices qui ont permis aux FACA de faire leurs preuves et de contribuer à la reconquête du territoire national.

On constate que des personnes de mauvaise foi en complicité avec des puissances étrangères se plaisent à diffuser de fausses informations dans le but de saper les efforts de l’armée et de déstabiliser le pays. Fort de cela, le député de Batangafo 1, souhaite que certaines dispositions du code pénal centrafricain soient modifiées et complétées dans le but de protéger les FACA des allégations mensongères.

Alors qu’elles devraient avoir droit à des hommages et des reconnaissances mérités de la part de tout le peuple centrafricain pour le courage et l’abnégation dont elles font preuve, les forces armées centrafricaines qui servent la patrie au péril de leurs vies sont de plus en plus confrontées à de fausses allégations d’exactions sur des civils venant de la part de certains individus véreux en complicité avec des puissances étrangères. Et comme le pensent plus d’un, Il n’y a que les apprentis-sorciers qui peuvent se permettre de dénigrer et de diffuser des fausses informations contre les FACA.

Ces fausses informations qui cachent les intentions déstabilisatrices de leurs auteurs ne sauraient être tolérées et pour le député Jean De Dieu Igor Damaras-Demangueré, député de Batangafo 1, la nécessité de revoir certaines dispositions du code pénal centrafricain s’impose afin de punir tout individu qui se sera rendu coupable de fausses allégations contre les FACA qui doivent désormais être couvertes juridiquement.

Il propose ainsi la modification de l’article 252 du chapitre VIII du code pénal centrafricain  en ces termes : « sera punie de la peine d’emprisonnement de six mois à un an et d’une amende de 100002 et 50000fcfa ou de l’une de ces deux peines seulement, toute personne auteur de diffusion de fausses informations sur les actions militaires » et lorsque : « la diffusion des fausses informations sur les actions militaires sont susceptibles de saper le moral des troupes, la peine sera de trois ans d’emprisonnement et l’amende portée 2000000FCFA » Pour le reste, il propose de légers réaménagements.

Avec cette modification qui est d’ailleurs à encourager, l’élu de la nation entend remonter le moral des troupes et aussi leur permettre de travailler sereinement à la protection de la population et à la défense de l’intégrité territoriale de notre pays.

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