Prince Wilfried NZAPAOKO
Bangui 10 février 2023—(Ndjoni Sango) : La République centrafricaine connaît depuis une belle lurette une multitude de difficultés causées par un déficit de trésorerie. Cette situation déplorable a fait l’objet d’une conférence de presse le jeudi 9 février 2023 à la primature animée par le chef du gouvernement, Félix Moloua, lors de l’évaluation du bilan de sa première année de nomination.
Nommé à la tête du gouvernement le 7 février 2022, le premier ministre Félix Moloua, lors de sa rencontre avec les professionnels des médias a fait état des actions réalisées, les perspectives d’avenir et les difficultés rencontrées après un an de service. Cette occasion accordée aux journalistes leur a permis de soulever des problématiques sur les difficultés de l’heure dont traverse le pays de Boganda.
Le retard de payement des salaires des fonctionnaires ; le préavis de grève du personnel soignant ; le phénomène de la corruption dans certaines administrations publiques ; les barrières illégales comme moyen de raquette de certaines autorités ; le contrôle physique des personnels des différents départements ministériels et leurs évaluation, la hausse du prix des carburants ; ses rencontres avec les OSC et bien d’autres interrogations ont été au menu de cet échange.
« Nous sommes dans une période où il y’a trop de désinformations qui circulent pour désorienter et semer la panique dans la tête de la population. Quant au retard des salaires, ce régime n’a jamais cumulé des arriérés contrairement aux régimes précédents où j’étais encore fonctionnaire. Le salaire est payé régulièrement chaque le 25 du mois exceptés si le 25 tombe dimanche ou un jour férié », a fait savoir Félix Moloua Chef du gouvernement.
Il a par ailleurs rappelé aux professionnels des médias d’appliquer le professionnalisme dans leur travail
« Il y’a certains médias qui contribuent à la désinformation dans ce pays. Ils prennent les infos sans vérifier la source et publient dans le but de discréditer les autorités centrafricaines. Tous les jours je reçois les responsables des plateformes de la société civile pour discuter et des pistes de solutions ont été trouvées »
Le phénomène de la corruption reste encore un défi et des dispositions ont été prises afin de lutter contre cette pratique.
« Nous avions mise en place un numéro vert qui sert à dénoncer les actes de corruption et ça porté de fruit. Les gens ont appelé pour dénoncer des actes de corruption à l’exemple du ministère de la santé. Nous allons continuer dans ce sens afin de mieux faire. Il faut dématérialiser les choses afin que tout soit payé en banque pour ne pas que ça entre dans les poches d’un individu », a-t-il promis.
Le phénomène de la désinformation, les discours de haine et bien d’autres anomalies gangrènent la société centrafricaine. Ces irrégularités relevées ont pour seul objectif de semer la panique chez la population et saper les efforts déployés par les hauts dirigeants.
