Par Alfred YEMETCHIPA
Bangui 19 mai 2023 –(Ndjoni Sango) : Suite aux multiples abattages désordonnés des arbres dans les zones des réserves telles que Amndafock, Ouadda Djallé, Ngouadja, Tiringoulou, Sikikédé, Gordyl et même Boromata, les autorités doivent mener une action urgente en vue de barrer la route à la destruction massive de bois dans la préfecture de la Vakaga susceptible de causer des conséquences néfastes sur l’environnement.
En effet, cette situation risque des conséquences très graves sur l’écosystème parmi lesquelles la rareté des pluies et l’augmentation de la chaleur.
« Certaines personnes coupent le bois pour la fabrication des maisons, des briques, charbon, pour faire la cuisine, et d’autres utilisent pour sécher de la viande de bœuf ou des chameaux. On a des surveillants pisteurs qui protègent le reboisement Ici à Birao ils sont deux et pour toute la préfecture de la Vakaga ils sont au nombre de 11. C’est insignifiant. Ces coupes anarchiques de bois touche les localités d’Amndafock , Ouadda Djallé, Ngouadja, Tiringoulou, Sikikédé, Boromata et même Gordyl où il y a les réserves spéciales. Les artisans miniers ont détruit tous les arbres et les conséquences telles que la rareté de la pluie et la pénurie d’eau. J’avais fait une circulaire et des communiqués radio diffusé mais personne ne m’écoute. Les bois coupés par les machines sont acheminés vers le Soudan. Je demande au gouvernement notamment le ministère des eaux et forêts de nous aider », a déploré Bandas Enghreb le chef de service préfectoral en même temps le responsable de reboisement dans la Vakaga
Par ailleurs, les Centrafricains doivent préserver l’environnement en vue de lutter efficacement contre le changement climatique qui s’annonce plus hardi.