Par Fofito Mattas
Bangui 6 février 2024—(Ndjoni Sango) : L’imitation de la culture occidentale pousse certains adolescents à s’en passer de la bonne éducation reçue auprès des parents selon les cultures africaines. C’est le cas de certaines jeunes filles qui s’embrassent et se doigtent dans les salles de classes de l’école et vont même pratiquer des fellations dans les toilettes scolaires à Bangui.
Au cours de ces dernières années en Centrafrique, on déplore la perdition des jeunes adolescents dans les lieux d’apprentissage et les lieux de distraction. Depuis quelques années, certaines jeunes filles pratiquent des relations intimes en utilisant des gode ceintures ou des pénis artificiels entre filles en dehors des heures de cours soit dans les salles de classes des établissements dont on se réserve de citer les noms, soit chez des amis ou dans les motels.
Selon les constats faits et des témoins, ces jeunes adolescentes se promènent avec des vêtements sexy de rechange dans leurs sacs à dos ou sac à main pour les porter après avoir terminé les cours. Ces genres de pratique détournent ces jeunes gens vers leur but qui est celui de réussir dans la vie à travers les études.
Selon un parent d’élève, les parents et les responsables de ces établissements doivent prendre leur responsabilité pour sanctionner ces dérapages.
« Il n’y’a pas seulement la promotion de l’homosexualité dans les milieux scolaires qu’on doit dénoncer. Il y’a aussi certaines filles qui tatouent leurs seins, leurs cuisses et leurs mollets avec des schémas et des initiales dont-elles seules connaissent l’origine. Les parents doivent se réveiller afin de sanctionner et corriger ces dérapages afin qu’il ne soit trop tard. Quant aux chefs d’établissements, il est alors important d’appliquer les règlements de l’école qui consiste à renvoyer ces élèves sans affinité qui oseront se livrer à de telles pratiques malsaines pour que cela serve de leçons aux autres », a proposé un citoyen lambda qui requiert l’anonymat.
A l’allure où vont cette jeunesse en perdition, l’on se demande s’il ne faut pas interdire l’utilisation des réseaux sociaux et de certaines chaînes télévisées à ces jeunes gens afin de les empêcher à copier ces vilaines civilisations occidentales. L’on se souvient encore de certaines filles qui étaient au cœur d’un scandale sexuel dans un hôtel de la place.
Contrairement à nos mamans qui à l’époque leur nudité était sacrée, est-il possible pour que cette génération puisse reprendre conscience de la gravité des actes qu’elle pose ?