Centrafrique: Rapport de FMI sur les perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne

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les ministres centrafricains et les reprentants du FMI et des entreprises lors de la présentation du rapport@Erick Ngaba

les ministres centrafricains et les représentants du FMI et des entreprises lors de la présentation du rapport@Erick Ngaba

Par Erick NGABA
Bangui 10 juillet 2018-Ndjoni Sango: Le Fonds Monétaire International (FMI) a rendu public son rapport hier 9 juillet 2018 dans la salle de conférences de la Banque économique de l’Afrique Centrale à Bangui sur les perspectives économiques régionales pour l’Afrique subsaharienne. La présentation de ce rapport faite par Olivier Benon, représentant résident de FMI à Bangui, a eu lieu sous la présidence du ministre des Finances et du Budget, Henri-Marie Dondra, assisté de son collègue de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Félix Moloua et de celui des Petites et Moyennes Entreprises, de I ‘Artisanat et du Secteur informel, Bertrand Touaboy.
Dans son rapport d’avril qui a été rendu public hier lundi, le FMI a noté que la mobilisation des recettes a régulièrement progressé en Afrique subsaharienne malgré la variabilité des cours des produits de base. Le FMI prévoit une légère reprise de la croissance en Afrique subsaharienne en 2018, attendue à 3,4 %. , en dépit de surendettement préoccupant dans les pays d’Afrique subsaharienne. La mobilisation des recettes s’avère particulièrement difficile dans les Etats fragiles. C’est le cas de la République centrafricaine.

« L’étude dans le ce rapport prend en considération la situation de la République centrafricaine. et on voit déjà des efforts lancés par le gouvernement pour mobiliser les recettes en s’intéressant à des pistes et à des orientations relatives à ce rapport. Par exemple, la collecte des impôts de consommations, en matière des droits d’assise, une réforme qui a été entreprise ici depuis 2016 c’est l’élargissement du périmètre budgétaire et la réforme de la parafiscalité » a fait savoir Olivier Benon, représentant résident de FMI à Bangui.

D’après le représentant de FMI, l’Afrique subsaharienne a des besoins gigantesques en matière d’infrastructure et de développement social. Face à la hausse des vulnérabilités liées à la dette dans la région, il a estimé que ces pays d’Afrique devront recourir davantage à des sources de financement durables qui fera de la mobilisation des recettes fiscales un des enjeux publics les plus pressants dans la région de nombreux pays.
La présentation de ce rapport permet au gouvernement centrafricain de prendre connaissance non seulement des perspectives économiques mais de le plonger dans la réalité économique du pays en crise depuis 2013.

«Il s’agit d’un instrument de travail qui guide la politique économique du gouvernement. Nous avons compris à travers la présentation de ce rapport que c’est le secteur privé qui permet de booster les recettes. Il faudrait une structuration de ce secteur. Nous devons aussi nous appuyer sur les recettes fiscales afin de relever le niveau de notre économie, au lieu d’attendre les aides extérieures», a indiqué le ministre des finances Henri-Marie Dondra.

L’Afrique subsaharienne reste une région qui dispose d’un important potentiel pour exploiter son dividende démographique. Cela est possible que si les mesures internes vigoureuses soient mises en œuvre.
Dans le contexte de la République centrafricaine, le FMI a estimé qu’il est question de bâtir des institutions chargées de collecter les recettes de l’Etat, de lutter contre la fraude, de ne pas laisser les dettes fiscales s’accroître, d’aller vers la numérisation des administrations fiscales et douanières.

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