Centrafrique : le GTSC suggère l’application de l’article de 34 de l’accord de Khartoum pour éviter une crise

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Paul Crescent Béninga, porte-parole du Groupe de Travail de la Société Civile@photo Erick Ngaba

Paul Crescent Béninga, porte-parole de GSTC

Par Erick NGABA
Bangui 5 mars 2019— (Ndjoni Sango) : A peine nommé, le nouveau gouvernement né de l’accord de Khartoum pour la sortie de crise en Centrafrique a connu des remous. Les groupes rebelles signataires dudit accord ont dénoncé la composition de ce gouvernement qu’ils jugent non inclusive. Afin d’éviter de retomber dans une crise profonde, le Groupe de Travail de la Société civile (GTSC) suggère l’application de l’article 34 de l’accord de paix ayant prévu le règlement de litige et d’éventuelles sanctions.
Le groupe de travail de la société civile centrafricaine s’est prononcé ce matin au cours d’une conférence de presse sur la tension relative à la nomination du nouveau gouvernement de sortie de crise.
En fustigeant de sa part la composition de ce gouvernement, le GTSC propose au président Faustin Archange Touadera et à son premier ministre Firmin Ngrébada de faire usage de l’article 34 de l’accord signé.

« Au niveau du GTSC, nous suggérons qu’il faut mettre très vite en application l’article 34 de l’accord qui prévoit des mécanismes de résolution de ce conflit. C’est-à-dire répartir vers les médiateurs », a martelé Créssant Béninga, porte-parole du groupe de travail de la société civile.

Pour le GTSC, il faut définir clairement les quotas de nominations qui sont attribués aux différentes entités devant entrer au gouvernement.
Selon l’article 34 de l’accord de paix évoqué par le GTSC, les parties s’engagent, en cas de désaccord dans la mise en œuvre des dispositions de l’accord, à saisir sans délai les garants et les facilitateurs de l’accord.

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