Par Grace NGBALEO
Bangui 12 avril 2020—(Ndjoni Sango) : Pour favoriser la stabilisation sociale entre les retournés et les communautés d’accueil et de lutter contre l’extrémisme violent en Centrafrique, le Japon entreprend une contribution de 500 000 dollars américains soit 301.610.000 FCFA au gouvernement centrafricain. L’annonce est faite dans un communiqué de presse publié ce mercredi 08 avril 2020.
Cette subvention s’inscrit dans le cadre du projet : « de la stabilisation sociale et de la prévention de la radicalisation et de l’extrémisme violent en RCA ».
Pour Natalie Boucly, Représentante Résidente du PNUD, institution chargée d’exécuter ce programme,
Selon le communiqué de presse, le projet vise en outre, à contribuer à la stabilisation socio-économique, ainsi qu’à la restauration de la sécurité dans la ville de Mbaïki, située dans la préfecture de la Lobaye et des zones cibles frontalières à la RDC, (République Démocratique du Congo) à travers l’intégration socio-économique de 1500 personnes (300 familles), essentiellement des retournés et les communautés d’accueil.
Le projet facilitera l’accès des populations vulnérables aux sources de revenus durables, contribuera à la prévention des conflits et de l’extrémisme violent, poursuit le communiqué de presse.
Ledit projet appuiera également le Comité de Coordination de la Stratégie Nationale pour la Prévention de l’Extrémisme Violent (SNPREV), mis en place avec l’appui financier du gouvernement du Japon et le conseil technique du PNUD, en renforçant les capacités à travers l’échange de connaissances entre pairs et en réalisant des consultations de haut niveau avec d’autres pays en Afrique, faisant aussi face à la menace de l’extrémisme violent.
C’est pour améliorer la situation humanitaire difficile en Centrafrique, que le Japon accorde cette aide, a justifié OSAWA Tsutomu, l’Ambassadeur du Japon au Cameroun.
Ce projet d’un délai d’exécution d’un an a pour cibles, les retournés volontaires et les communautés d’accueil au Sud-ouest du pays, à la frontière de la RCA et du Congo. Le but est de faciliter leur intégration et renforcer la cohésion sociale.