Par Marly PALA
Bangui 28 avril 2020— (Ndjoni Sango) : Des personnes détenues ont été libérées par un décret présidentiel, sur un rapport du ministère de la Justice, des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, en vue de prévenir la propagation de la maladie à Coronavirus. Lequel décret a été signé, le 24 avril dernier par le Chef de l’Etat, Faustin Archange Touadera.
Il s’agit de catégorie de personnes prévenues, inculpées ou qualifiées des faits délits, condamnées mineures, les femmes enceintes ou allaitantes, les personnes condamnées, âgées d’au moins 60 ans et celles, souffrant d’une pathologie chronique grave ou contagieuse, médicalement établie. Ceci, sans aucun cas d’amendes, de frais de justice, ainsi que les réparations dues aux victimes.
L’objectif, c’est de prévenir la propagation de la pandémie de Coronavirus qui secoue le monde entier et la République Centrafricaine en particulier, auquel aucun remède n’est disponible à l’heure actuelle.
L’idée de la mise en liberté de ces catégories de personnes détenues, émises par les dirigeants du pays, est un cas de force majeure afin d’éviter d’éventuelle transmission dans ces cellules de détention. Car, la Centrafrique a déjà enregistré pour le moment, 41 cas de contamination, dont 10 guéris.
Signalons que cette remise en liberté exclut les personnes inculpées ou condamnées pour des faits, qualifiés de crimes contre l’humanité, crimes de guerre, assassinats, génocides, atteintes à la sûreté intérieure de l’Etat, incendies volontaires d’une maison à usage d’habitation ou encore viols sur mineurs de moins de 14 ans.
Il faut rappeler que cette remise en liberté, signée par le Chef de l’Etat, vient après celle de décembre 2019, visant à gracier quelques détenus, qui ont commis des délits moins graves dans le pays.
