Par Thomas KOSSI
Bangui 28 juillet 2020—(Ndjoni Sango) : Tout le monde se tient debout, tant l’attente des élections dans le pays tombe du jour au lendemain. Le citoyen en âge de se choisir un chef d’Etat, un élu du peuple se met en garde pour se préparer. Mais que peut le votant si les airs de ceux qui vont à la pêche n’insinuent aucune confiance pour l’avenir qui ne prête pas à une confiance sûre ?
Les inscriptions des noms des électeurs sur la liste électorale vont bon train. Les femmes et les hommes se démènent tant bien que mal pour manifester leur citoyenneté. Les temps qui passent donnent de ces infos un ton pas si rassurants.
Les nouveautés ou alors les évènements peu crédibles frappent à tout moment aux portes des uns et autres. Mais encore à qui se tourner et avoir la paix sur le cœur ?
Les rebellions sont en surface. Les tricheries de parti politique font la une de nombreux quotidiens qui se targuent de ce manque de morale. Les hommes religieux se donnent rendez-vous pour réfléchir et faire un bilan relevant de leur espèce. Surtout que la religiosité ou /et l’Evangile y passent. La peur de tout et de rien prévalent. Que faire dans ce sens ?
Tant la température qui s’envole heure après heure laisse froid et plane au survol de notre cœur. Il est sourd et calme pour couvrir la densité de notre meurtrissure. Nous ne pouvons qu’y réfléchir et penser le combler de notre chaleur.
L’organisation des élections en vue dérange ou semble mettre mal à l’aise des esprits mal intentionnés. Y aller ou ne pas y aller, pourquoi se creuser les méninges par ce que les uns adoptent et d’autres, non ? La vie démocratique veut ceci et rejette cela. Telle est la raison du monde qui s’agite à tout instant. Pour faire plaisir ou pour faire le mal. C’est pourquoi, la vie ne veut pas dire facilité ou chose aisée, mais au contraire, prendre le bout là où elle s’affiche.
Que le peuple se mette à l’aise si la sérénité apporte le soleil dans son vin. Les douleurs, affres, morsures et pertes définitives perçoivent la tragédie qui l’étreigne dans son petit quotidien. Espérer vivre comme la souris, la tête en bas dans ses jambes, dit que la politique prépare le bon grain pour les meurt-de faim à sauver si cela s’avère plausible.
Tenons bon dans cette cellule et gardons foi que les élections sont une chose nationale. Une force est bien là, et mettons tout en œuvre pour que la nation vive. Elle ne pourra que vivre, par notre force, sourire, paix et confiance en qui nous voulons.
La République centrafricaine qui roule comme l’or, gardera soigneusement ses peines pour se tirer du malheur anesthésique.