RCA: candidature de Samba-Panza à la présidentielle, Talitha Koum en parle

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Catherine Samba Panza, ancien chef de l'Etat de transition centrafricaine

DECLARATION DE TALITHA KOUM CENTRAFRIQUE RELATIVE AUX AMBITIONS DEMESUREES DE CATHERINE SAMBA-PANZA ET SA CANDIDATURE POLEMIQUE

Centrafricaines, centrafricains, très chers compatriotes,

Il y a de cela quelques jours, l’ex-Présidente de transition Catherine SAMBA-PANZA rendait public sa volonté de se présenter aux élections présidentielles à venir.

La volonté affichée de celle qui a dirigé une « transition calamiteuse » (pour emprunter l’expression utilisée à juste titre par un homme d’Etat bien connu de la sous-région qualifiant la transition dirigée par Catherine SAMBA-PANZA en son temps), cette volonté disais-je surprend plus d’un au regard non seulement de sa piètre prestation à la tête de l’Etat à l’époque, mais surtout du passif qui pèse sur son bilan cousu « d’affaires sordides encore non élucidées » et pour lesquelles la justice ne va plus tarder à se pencher.

Ayant relégué au second plan la mission première de son régime de Transition à savoir créer les conditions surtout sécuritaires pour la tenue des élections groupées devant permettre à la RCA de renouer avec la légalité constitutionnelle, SAMBA-PANZA a détourné l’objet de la Transition pour permettre à sa coterie familiale et clanique de se sucrer tout en jouant la prolongation.

Nul n’ignore le phénomène de « gbanziritisation » consacré en mode de désignation aux postes de responsabilité de l’Etat avec un privilège particulier accordé au cercle familial et clanique.

Les conséquences d’une telle politique ne pouvaient qu’être désastreuses et c’est d’ailleurs l’une des explications de la confusion que cette dernière et ses proches parents appelés pêle-mêle à la mangeoire ont entretenus entre leur patrimoine propre et le patrimoine de l’Etat.

Pour preuve, la « fameuse affaire du don angolais » à savoir le détournement de dizaines de milliards de Francs CFA par SAMBA-PANZA et sa bande de « mangeocrates » reste gravée dans la mémoire collective nationale, une affaire pour laquelle une enquête a été ouverte contre l’ex-présidente de Transition et qui aura été suspendue suite aux pressions multiformes de certains Chefs d’Etat de la Sous-Région.

Des centaines de millions du don angolais ont permis à SAMBA-PANZA de s’acheter la somptueuse villa de feu Dr Henri BAYA sur les hauteurs de la colline de Ngaragba, une grande partie de ces fonds se comptant en milliards de CFA a été expatriée par le canal de son gendre KAMOUN, ancien Premier Ministre et sa fille Christelle SAPO au regard des informations dignes de foi en notre possession.

Ces dons angolais comportaient en partie la logistique à savoir des véhicules de haut standing destinés à la haute administration de l’Etat, malheureusement le régime de transition a fait main basse sur tous ces véhicules qui ont été distribués à main levée et bradés aux parents et amis de la Présidente d’alors.

N’oublions pas les relations sulfureuses entretenues par Madame SAMBA-PANZA avec les seigneurs de guerre qu’elle entretenait et appelait affectueusement « mes enfants » et qui avaient, eux, pour mission de l’aider à proroger son mandat en maintenant « la pression insécuritaire ».

Quel centrafricain un seul instant peut accorder du crédit à une candidature qui n’a pour objet que de vouloir soustraire la candidate SAMBA-PANZA des mailles de la justice aujourd’hui bien lancée sur les traces de « MAMA CATHY », justice qui ne tardera pas à mettre à nu les abus et autres détournements imputables aux autorités de la transition ?

L’heure a sonné et le peuple exige la vérité sur toutes ces affaires. Il n’est plus question de laisser des prisonniers en sursis troquer leur peine contre un mandat du peuple.

La justice doit faire son travail et le peuple veillera à ce qu’il en soit ainsi. L’heure a sonné pour la fin de la démagogie, de la culture de la médiocrité et de l’impunité.

Nous reviendrons dans les détails sur les affaires puantes de la transition de « MAMA CATHY » dans nos prochaines publications, affaire à suivre.

Comme disent les latins « DURA LEX SED LEX » autrement-dit « LA LOI EST DURE MAIS C’EST LA LOI ».

Fait à Bangui, le 22 Octobre 2020

Le Coordonnateur National de Talitha Koum Centrafrique,

Membre du Réseau International de Talitha Koum basé à Rome

Blaise Didacien KOSSIMATCHI

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