RCA: la question des terroristes et groupes armés, on discute ou on combat?

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les leaders des groupes armés aux pourparlers de Khartoum
les leaders des groupes armés aux pourparlers de Khartoum

Par Thomas KOSSI

Bangui 8 décembre 2020—(Ndjoni Sango) : Le Centrafrique, comme le disent certaines voies autorisées, est une vieille couche de salade. A deux pas des élections, les armes parlent encore dans cette poterie de grains à mourir. Pourquoi cette évidence ?

Ce qui se passe au Mali et en Centrafrique vaut la même peine. Les hommes meurent de même mort, les souffrances ne sont pas différentes. Les armes qui sèment le grand désastre  dans le pays, ont, semble-t-il, la même origine. Tant, ceux qui adorent la descente aux enfers ne peuvent que venir d’un monde plus déséquilibré que ce qui a été créé comme le proclame la parole de Dieu.

Il est beau et convenable aux personnes qui ont été comblés pour cette mission. Seulement, des hommes ordures ont également été positionnés dans ces rangs, pour que le mal sans nom existe parmi les humains.

Le mal comme le contraire du Bien avait à avoir sa place dans le circuit du bien-être installé sur la terre. L’équilibre comme tel, devait prévaloir parce que, l’un sans l’autre, gâchait la sauce avec ou  sans goût. On aime à formuler que seul le pis peut faire la valeur du bien.

Le Bien, le Mal font ménage ensemble pour convenir celui qui fait du  bien ou du mal, à se rendre compte qu’il va bien ou il va mal. Mais que veut-on plus l’un que l’autre ? Car le terroriste ci-dessus énuméré, donne de l’insomnie à l’individu qui souffre d’entendre parler de lui.

Un haut responsable français, Emmanuel Macron, serait un contradicteur vu qu’il trompe l’opinion avec des pensées sans fondement. Oser soutenir qu’avec « les terroristes on ne discute pas, on combat », cela trouble et l’esprit des Maliens et celui des Centrafricains. Car, le problème qui secoue l’espace africain, est le fait que le problème qui secoue un pays colonisé hier, on crée une autre  situation terrible ailleurs.

Et la solution qui résout le premier problème est servie pour le second obstacle. Cela sous-entend que les colonisateurs, à une époque de leur Histoire, se seraient enrichis en pleine philosophie de penseurs de l’univers pour secouer, on ne peut plus, le continent noir. Comme ils briment à volonté ceux qu’ils ont toujours appelés des palmipèdes macaques !

Vu que le Mali se bat avec des moyens qu’ils mettent à son aide,  le Centrafrique dont les assassins sont multiples, met également  tout en œuvre pour se protéger. Les amitiés se tissent comme en veut le pouvoir de l’Etat devant arrêter la palabre funeste.

Tout le monde y passe et des inimitiés se créent tant chacun y voit son honneur passer au second rang. Mais qui doit véritablement aider un espace qui se meurt ?

Les grands maîtres des affaires centrafricaines ont à faire une idée qui tienne et qui les sorte de la misère combien irréductible dont ils sont victimes pour les libérer. C’est pourquoi, discutailler avec celui qui tue tes enfants, tes bêtes domestiques, tes femmes sans que tu lui en demandes l’autre partie, ne peut penser que tu es un double imbécile.

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