Par Marly Pala
Bangui 25 janvier 2021—(Ndjoni Sango) : Les Centrafricains lambdas commencent peu à peu à revenir sur le droit chemin après les mesures restrictives édictées par les dirigeants suite à la situation sécuritaire tendue dans le pays. A cela, on s’interroge si les citoyens centrafricains préfèrent marcher avec le bâton derrière pour pouvoir mieux s’organiser ?
La République centrafricaine connaît un climat sécuritaire tendu suite aux multiples hostilités orchestrées par les groupes armés ces derniers temps. Les récentes attaques armées du 13 janvier dernier sur les portes de la capitale en sont les plus graves.
A cet effet, les autorités ont instauré le couvre-feu, voire, décrété l’Etat d’urgence de 15 jours pour pouvoir rétablir l’ordre. Ce qui n’était pas du tout facile pour un début, au Centrafricain lambda, habitué aux activités nocturnes. Mais progressivement, ce dernier commence à revenir sur le droit chemin.
A cela, on se demande si les Centrafricains préfèrent marcher avec le bâton derrière pour mieux être ordonné ?
La Centrafrique est une République où la liberté à un certain moment, était devenue extrême. Chaque jour, on assiste à des cas de brutalité, vol et certaines pratiques néfastes qui enfreignent à la loi.
Mais après le décret de ces mesures restrictives, édictées par les dirigeants, instaurant le couvre-feu et l’Etat d’urgence, tout le peuple est soumis à ladite décision hormis les petits dérapages.
A titre d’exemple, chaque fin d’après-midi, à 30 minutes des heures du couvre-feu, on assiste à des mouvements de va-et-vients à grandes jambes et des croisades. Ceci, dans l’objectif que chacun puisse regagner chez lui avant l’heure prévue.
Les activités nocturnes à savoir les ventes aux abords des routes même à des heures tardives et les distractions ont quasiment disparu, laissant la place au silence comme dans un cimetière dans les grandes artères du pays.
En somme de ce constat, ces mesures restrictives font renaître le civisme et le respect des lois fondamentales dans la pensée des Centrafricains. Mais elles permettent également, le retour à l’ordre et la restauration de l’Autorité de l’Etat dans le pays.